Il exerce d'abord les professions d'orpailleur, de mécanicien automobile, de chauffeur routier, de bûcheron, de cow-boy, d'ouvrier dans une compagnie de forage pétrolier[1]. Il découvre la voile lorsqu'il devient convoyeur de bateau[1],[2]. « Je suis allé de métier en métier car je ne voulais pas faire la même chose tous les jours, je voulais être libre », explique-t-il[2].
Il commence tard la course à la voile, en 1976 à l'âge de 44 ans, en participant à la Transat anglaise à bord d'un petit trimaran de moins de 10 mètres, le Third-Turtle : il termine deuxième derrière Éric Tabarly[1].
C'est deux ans plus tard qu'il devient célèbre en remportant la première la Route du Rhum : avec son voilier, Olympus Photo, un petit trimaran de 12 m[3], il rattrape en fin de parcours le grand monocoque Kriter V long de 21 mètres de Michel Malinovsky, le dépasse et gagne la course avec 98 secondes d'avance[1],[2]. Cette victoire spectaculaire marque la fin des victoires en monocoque et le début de la suprématie des multicoques[2], bateaux plus rapides mais aussi souvent moins fiables, notamment à cette époque (un autre fameux trimaran prit le départ de cette même course et n'arriva jamais : Manureva, l'ex-Pen Duick IV d'Éric Tabarly, avec Alain Colas à la barre).
Mike Birch continue une longue carrière de course au large, notamment dans les courses françaises, et navigue en course jusqu'à un âge avancé, 76 ans, lors de la Transat Jacques-Vabre 2007 qu'il termine à la 16e place[4].
Mike Birch aura traversé l'atlantique en bateau soixante à quatre-vingt fois (il ne comptait pas dit-il)[1],[2]. Selon Loïc Peyron, la façon de courir de Mike Birch était à l'opposée de celle de Tabarly : si pour Tabarly « si ça ne tenait pas, c'est que les calculs étaient mal faits », Birch « était l'école de la souplesse absolue […] : aller vite sans casser »[1].
Marié depuis le début des années 1980 à une Française, Mike Birch vit de longues années entre la Bretagne et le Québec[1],[2].