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Morane-Saulnier Type G

Morane-Saulnier Type G
Vue de l'avion.
Morane-Saulnier Type G du musée de l'Air et de l'Espace de l'aéroport de Paris-Le Bourget

Constructeur Morane-Saulnier
Rôle Avion de sport, puis en 1914 de reconnaissance et d'entraînement
Premier vol
Équipage
1
Motorisation
Moteur Le Rhône 9C (en)
Nombre 1
Type Moteur rotatif 9 cylindres
Puissance unitaire 60 à 80 ch
Dimensions
Envergure 9,20 m
Longueur 6,30 m
Surface alaire 16 m2
Masses
À vide 95 kg
Maximale 370 kg
Performances
Vitesse maximale 123 km/h
Vitesse ascensionnelle 108 m/min

Le Morane-Saulnier Type G est un avion de sport biplace de 1912, du constructeur aéronautique français Morane-Saulnier, et un avion de chasse de la Première Guerre mondiale[1].

Histoire

Après s’être associé en 1911 pour fabriquer leur premier avion Morane-Borel (très inspiré du Blériot XI) Morane-Saulnier et Borel se séparent cette même année pour poursuivre leurs activités industrielles aéronautiques séparément.

Robert Morane et Raymond Saulnier conçoivent alors une série de modèles dérivés du précédent, dont ce Morane-Saulnier Type G, en bois entoilé, avec jambes du train en tubes d'acier, et moteur rotatif 9 cylindres Le Rhône 9C (en) de 60 à 80 ch.

Compétition

Survol du port Hercule de Monaco, par Marcel Brindejonc des Moulinais, lors de la 2e Coupe Schneider hydravion de 1914.

Le modèle eut un franc succès, Roland Garros l'utilisa et fit second lors de la première Coupe Schneider hydravion de Monaco en avril 1913. Il réalise également la première traversée aérienne historique de la mer Méditerranée sans escale, du 23 septembre 1913, en 7 heures et 53 min, entre Fréjus et Bizerte en Tunisie, avec une version Morane-Saulnier Type H monoplace[2],[3].

Le de cette même année, le pilote anglais Claude Grahame-White fit le trajet Paris-Londres via Le Havre, Boulogne-sur-Mer et Douvres, soit 500 km en une journée. Deux avions de ce type entrèrent en compétition à Saint-Sébastien (Espagne), du 21 au , avec lord John Evans Carbery qui fit premier dans la catégorie décollage court et Edmond Audemars lui gagna l'épreuve de manœuvrabilité. Lord Carbery, la semaine suivante participa à la course Lac de Côme aller et retour via Pavie avec deux autres Type G ; l'un des compétiteurs sur type G était Roland Garros qui remporta la catégorie générale mais aussi la plus grande vitesse : 127,7 km/h et la plus haute altitude 2 100 m.

Version militaire

L'armée française prit commande de 94 engins, la Grande-Bretagne après l'expérience de Grahame-White demandait aussi la construction d'exemplaires sous licence dans les usines de ce dernier. La Russie en construisit des versions sous licence en 1914, pour son armée par les établissements Dux de Moscou ; la Turquie en commandait aussi 40 exemplaires pour son armée. Les 40 exemplaires pour la Turquie ne furent jamais livrés avec le début de la Première Guerre mondiale, mais cet avion se retrouva aussi servir entre autres dans l'armée espagnole.

Une variante de 1915 proposait l'adjonction d'une mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914 tirant au travers de l'hélice avec un déflecteur, seuls deux exemplaires furent produits[4]. Le constructeur modifia l'aile sur quelques exemplaires pour en faire une aile parasol, ce qui préfigura le Morane-Saulnier Type L. Le modèle fut rapidement dépassé et remisé comme modèle d'entraînement.

Variantes

  • Type GA - version avec un moteur Le Rhône de 60 ch;
  • Type GB - version avec un moteur Gnome de 80 ch;
  • Type WB - version d'exportation pour la Russie.

Musées

Quelques modèles et répliques sont exposés dans divers musées aéronautiques, dont :

Notes et références

  1. « L’incroyable hydro Morane-Saulnier », sur www.hydroretro.net (consulté en )
  2. « Tag Archives: Morane-Saulnier G », sur www.thisdayinaviation.com (consulté en )
  3. « Morane-Saulnier Type G, l’avion de Roland Garros », sur pyrros.fr (consulté en )
  4. Green and Swanborough 1994
  5. [vidéo] « Sortie d'Aeroscopia du Morane-Saulnier Type G », sur YouTube

Voir aussi

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Liens externes

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