Musée de l'AnnonciadeMusée de l'Annonciade
Le musée de l'Annonciade est un musée d'art situé à Saint-Tropez et abritant une collection de peintures du XIXe et du XXe siècle (période 1890-1950), rappelant que Saint-Tropez a été à cette époque l'un des foyers de création picturale où se sont réunis, autour de Paul Signac, certains des plus grands peintres avant-gardistes comme Matisse ou Braque. Lieu d'installationLe musée est installé dans la chapelle Notre-Dame de l'Annonciade, dont il tire son nom. Elle a été édifiée vers 1510 par la confrérie des Pénitents blancs et fut vendue comme bien national à la Révolution. Son clocher est abattu en 1821 et le toit reçoit sa forme actuelle afin de convertir l'édifice en un atelier de construction marine. En 1937, la partie supérieure de la chapelle fut aménagée pour accueillir le « Museon Tropelen ». C'est en 1950 que le bâtiment, mis à la disposition de l'industriel et collectionneur Georges Grammont (1808-1956)[1], fut modifié à la demande de celui-ci par l'architecte Louis Süe afin d'en faire un musée pour abriter sa collection[2].
HistoriqueCréé en 1922, le « Museon Tropelen » présente des œuvres de peintres ayant travaillé à Saint-Tropez, à la suite de Paul Signac qui, le premier, découvrit ce village provençal de pêcheurs en 1892 et y invita ses amis peintres. Henri Person (1876-1926), ami de Signac de longue date avec qui il avait voyagé à Constantinople dans leur jeunesse, en fut nommé conservateur à cette époque[3]. Après d'importants travaux dans la chapelle, le nouveau musée de l'Annonciade est inauguré le , présentant cinquante-six œuvres de la collection Grammont[4]. Au fil des ans et des donations, les collections se sont étoffées et sont aujourd'hui représentatives d'œuvres des plus grands artistes de la fin du XIXe et de la première moitié XXe siècle. Plus généralement, il est consacré aux mouvements Nabis, pointilliste et Fauve. En juillet 1961, cinquante sept toiles de maîtres contemporains sont volées[5]. Elles sont toutes retrouvées en , à la suite de la révélation de leur cache par une lettre anonyme adressée au ministre de la Culture de l'époque, à l’exception d'une aquarelle du conservateur du musée à cette époque, Dunoyer de Segonzac[6]. CollectionsLes collections se composent avant tout de peintures mais elles comptent également des dessins et des sculptures. Ainsi, le musée présente notamment des œuvres des mouvements :
Quelques œuvres exposées
Notes et références
Voir aussiLiens externes
|