Avec une magnitude visuelle apparente de 11,4, il est impossible d'observer cette nébuleuse avec des jumelles. On peut cependant la voir dans un petit télescope dont le diamètre de l'ouverture est d'environ 10 cm.
La nébuleuse est situé à environ 3,8 degré au nord-ouest de l'étoile Delta Aquilae et à 8,2 degrés au sud-ouest d'Altaïr.
Caractéristiques
Distance, taille luminosité
Les mesures récentes réalisées par le satellite Gaia donnent une distance de 494 ± 19 pc (∼1 610 al). Son rayon est estimé à environ 0,15 pc (∼0,489 al)[4]. La luminosité de la nébuleuse est égale à 87 (log(/=1,94))[5].
Dans le domaine de l'infrarouge, les dimensions de cette nébuleuse planétaire sont cependant très différentes. Selon un article publié en , NGC 6537 mesure 230" × 56"[7]
, ce qui équivaut à une taille de 1,56 al × 0,94 al.
Structure, masse et âge
Cette nébuleuse a la forme d'un baril cylindrique[8]. La masse de gaz dans la nébuleuse est d'environ 0,41 [5] et son âge est de 38 000 ans[8]. La masse initiale de l'étoile progénitrice se situerait entre 2,25 et 3,0 [8].
L'étoile centrale
La mesure de la parallaxe de l'étoile centrale par le satellite Gaia indique que celle-ci est à 494 ± 19 pc (∼1 610 al)[4] du système solaire. Selon les images obtenues de cette étoile, il est possible qu'elle fasse partie d'un système binaire[4]. Sa magnitude visuelle est égale à 16,88 et sa masse est estimée à 2,205 . Sa température de surface atteint les 112 kK () et sa luminosité est égale à 87 ()[4]. Le rayon de la nébuleuse est estimé à 0,15 pc[4] et son âge est de 5 190 ans[4].
Notes et références
Notes
↑La magnitude absolue M est donnée par l'équation suivante M = m-5 x log10(D/10), où m est la magnitude apparente (11,4) et D la distance en parsec (494 ± 19 pc)
↑ abcdefgh et iI. González-Santamaría, M. Manteiga, A. Manchado, A. Ulla, C. Dafonte et P. López Varela, « Planetary nebulae in Gaia EDR3: Central Star identification, properties, and binarity », Astronomy & Astrophysics, vol. 656, no A51, , p. 21 pages (DOI10.1051/0004-6361/202141916, Bibcode2021A&A...656A..51G, lire en ligne [PDF])
↑ ab et cMasaaki Otsuka, Toshiya Ueta, Peter A. M. van Hoof et et al., « The Herschel Planetary Nebula Survey (HerPlaNS): A Comprehensive Dusty Photoionization Model of NGC6781 », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 231, no 2, , p. 29 pages (DOI10.3847/1538-4365/aa8175, lire en ligne)
↑H. Mata, G. Ramos-Larios, M. A. Guerrero, A. Nigoche-Netro, J. A. Toalá, X. Fang, G. Rubio, S. N. Kemp, S. G. Navarro et L. J. Corral, « Spitzer mid-infrared spectroscopic observations of planetary nebulae », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 459, no 1, , p. 841-853 (DOI10.1093/mnras/stw646, lire en ligne [html])
↑ ab et cT. Ueta, D. Ladjal, K. M. Exter et et al., « The Herschel Planetary Nebula Survey (HerPlaNS), I. Data overview and analysis demonstration with NGC 6781 », Astronomy & Astrophysics, vol. 565, no A36, , p. 27 pages (DOI10.1051/0004-6361/201423395, lire en ligne [PDF])