NarineLa narine est l'orifice externe de l'organe olfactif de nombreux animaux, et la voie naturelle de l'air inspiré ; il est réchauffé par l'air expiré, ou rafraichi dans les régions très chaudes (dans tous les cas, la zone nasale se comporte comme un échangeur thermique). Chez l'Homme, elle constitue une partie de l'aile du nez et contient un muscle plus ou moins tonique selon les personnes et leur âge.[réf. nécessaire] FonctionsLes narines sont des éléments actifs pour plusieurs systèmes fonctionnels et anatomiques :
Les narines apparaissent d'une couleur plus froide sur les photographies prises dans l'infra-rouge. Le tabac, la caféine et les vasoconstricteurs accentuent le refroidissement de cette zone en diminuant leur irrigation sanguine.
Anatomie et position anatomiqueLes narines sont des éléments de chair, qui s'appuient sur les cartilages alaires (ailes du nez). Elles contiennent des tissus musculaires permettant de les dilater ou de les fermer (plus ou moins selon les espèces).
Chez les cétacés (on parle d'évent) et reptiles amphibies, les narines sont souvent remontées au-dessus de la tête au cours de l'évolution, et elles peuvent se fermer hermétiquement pour empêcher l'eau d'entrer dans les poumons (apnée). Les narines sont généralement proches du cerveau, mais chez certains animaux (éléphant, et peut-être certains dinosaures), elles peuvent en être éloignées. Elles sont surdéveloppées chez le singe nasique (Nasalis larvatus). Chez les primatesLe caractère « narines » présente 3 états :
Chez l'HumainLes narines (aussi dénommées « trou de nez » en langage familier) sont plus ou moins larges ou épaisses, la plus étroite chez les populations de peau blanche et la plus large chez les aborigènes australiens. Elle a souvent été – et l'est à nouveau – avec la mode du piercing, percée ou ornée de bijoux, os, tatouage... Les malformations congénitales des narines sont exceptionnelles (parfois associées à un syndrome de Hadju-Cheney[2]). Une absence de narine (double ou partielle) est dite arhinie congénitale[3],[4] (simple ou double), c'est une malformation très rare (dans ce cas le nez entier peut être absent[5], forçant le bébé à respirer par la bouche, ce qui le met en détresse respiratoire durant la tétée)[6]. Les narines sont parfois le siège de tumeurs et de cancers de la peau. Le mouchage s'exécute en exerçant une pression sur les narines. Des subtils mouvements et frémissements des narines (permis par un muscle dénommé Dilator naris jouent un rôle dans la communication non verbale.
Chez les autres animauxChez les Poissons, deux (voire quatre) narines externes mettent en contact le sac olfactif avec le milieu aquatique extérieur. Chez les Tétrapodes, il existe en plus la choane, ou narine interne, en contact avec le pharynx, qui est l'orifice postérieur des fosses nasales qui met ces dernières en communication avec les poumons, conférant à l'organe olfactif une fonction respiratoire. PathologiesLors de rhume, grippe, etc. les narines peuvent être irritées ou présenter des symptômes d'inflammation. Des symptômes proches sont possibles en présence d'air déshydraté et/ou pollué. Les narines peuvent être le siège de crevasses, ulcérations, croûtes, boutons d'acné, points noirs, impétigo ou boutons de fièvre dus à l'herpès (petit bouquet de vésicules jaunâtres qui brûle et/ou démange, suinte avant de s'encroûter et de disparaître (lésion banale, mais récurrente et contagieuse). Certaines mouches spécialisées (exemple : Lucilia bufonivora) pondent dans les narines de reptiles, amphibiens et mammifères (exceptionnellement chez l'Homme) ; leurs larves (asticots) se développent dans la fosse nasale, avant d'émerger via les narines. Remarque : Certains médicaments sont délivrés via les narines (gouttes, aérosols). Certaines thérapies lavent la fosse nasale au moyen d'eau thermale en la faisant entrer par une narine et sortir par l'autre. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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