Nicolas Rouhier obtient en 2000 son DEA de biologie végétale et forestière, puis, en 2003, son doctorat, sous la direction de Jean-Pierre Jacquot à l'université Henri Poincaré Nancy 1 en 2003[3].
Dans la foulée, il devient attaché temporaire d'enseignement et de recherche, à l'université Nancy-I (2003-2004), puis maître de conférences (2004-2011), période durant laquelle il obtient son habilitation à diriger des recherches, en 2007. De 2009 à 2014, il est membre junior de l'Institut universitaire de France. Il est nommé professeur en , et enseigne la physiologie, la biologie cellulaire, la génétique et la biochimie végétale de la 1re année de Licence jusqu’au Master[3]. Il est à nouveau reçu à l'Institut universitaire de France en 2024, cette fois comme membre senior[2].
Travaux
Les travaux de Nicolas Rouhier portent sur la régulation de la photosynthèse et les mécanismes de dégradation des molécules oxygénées réactives chez les peupliers. Il étudie plus précisément les mécanismes de dégradation de l’ion superoxyde et du peroxyde d’hydrogène. Ses travaux, publiés dans les grandes revues scientifiques - Nature, Science ou les Mémoires de l’Académie des sciences des États-Unis -, ont généré de nombreuses citations. Au 17 août 2024, Google Scholar signale 16075 citations, et Scopus 11711, pour un h-index de 66 (Google Scholar) ou 58 (Scopus).
Distinctions
Lauréat du Prix de la Chancellerie des Universités de Lorraine (2005)[3]