Rome. Au cours de l'été, précisément le au cours de la Coupe du monde de football de 1990, lors de la demi-finale entre l'Italie et l'Argentine, un producteur de films bien connu est retrouvé mort dans les eaux du Tibre. Les principaux suspects du meurtre sont trois jeunes scénaristes en herbe, finalistes du prix Solinas . Au cours de la nuit qu'ils passent ensuite chez les carabiniers, ils retracent leur itinéraire trépidant, sentimental mais aussi ironique dans la splendeur et la misère de la période glorieuse du cinéma italien désormais à son crépuscule[1].
Le film reçoit des retours mitigés, avec une note moyenne de 2.7 sur AlloCiné.
Pour le magazine Première, « Virzi dépeint avec superbe une industrie corrompue, machiste, sans verser dans le name dropping inutile : le seul personnage cité ici est Fellini, dont on entrevoit l’ombre dans une magnifique scène sur le tournage de La Voce della luna. »[4]. Pour Les Inrockuptibles,« Virzi fait revivre les maîtres qu'il a dû fréquenter au début de sa carrière sans vraiment les chahuter ni leur adresser un hommage poignant. Il en germe une nuit au musée mélancolique et un brin désabusée, mais définitivement sans magie. »[5].
Notes et références
↑(it) « Notti magiche », sur MYmovies.it (consulté le ).