L'ensemble est accessible par la route via la Hawaii Route 11 puis la Crater Rim Road ou bien à pied en empruntant soit le Crater Rim Trail venant du centre des visiteurs du parc national distant de quatre kilomètres, soit un court sentier de 800 mètres de longueur démarrant de la Hawaii Route 11[3]. L'observatoire volcanologique et le Jaggar Museum marquent la limite de la zone interdite d'accès du sommet du volcan, le secteur s'étendant au sud-ouest étant soumis à un risque volcanique élevé[3].
Trois axes majeurs d'action sont définis : les relevés et mesures, la recherche scientifique et la communication auprès du public, des autorités, des médias et du milieu scolaire et étudiant[4].
Thomas Jaggar, fondateur de l'observatoire, en est le premier directeur pendant 28 ans, soit jusqu'en 1940[5]. Sous sa direction, le réseau de sismographes s'étend à l'aide de sismologues qui adaptent et améliorent les appareils, dont un portatif qui est mis au point afin d'effectuer des mesures dans des endroits reculés[5]. La surveillance du Kīlauea passe ainsi essentiellement par l'enregistrement des vibrations du sol, les techniques de mesure de la température de la lave n'étant pas encore au point et les données ne permettant pas d'être exploitées correctement[5]. En 1922 sont entrepris quatre forages à l'intérieur et aux abords de la caldeira[5]. Le personnel adapte ainsi un bus équipé de deux roues[5]. Leur habileté technique se concrétise aussi par la construction d'un véhicule amphibie pour l'exploration des régions côtières[5]. Jaggar entreprend aussi la construction d'une route jusqu'au sommet du Mauna Loa[5] ; elle ne sera jamais complètement opérationnelle mais elle s’avérera indispensable jusqu'à ce que l'hélicoptère la concurrence[5]. Outre ces infrastructures et la recherche, le travail du personnel de l'observatoire passe aussi par la prévention et notamment la construction de digues[5]. Les premières sont édifiées lors des éruptions de 1935 et 1942 du Mauna Loa et un projet est à l'étude pour la construction de tels barrages permanents[5]. Cette protection des populations s'oriente aussi vers les tsunamis : en 1933, l'avertissement qu'ils émettent avant l'arrivée des vagues constitue le premier succès d'alerte aux tsunamis[5]. L'œuvre de Jaggar perdure après son départ à la retraite et sa mort en 1953 : l'observatoire volcanologique d'Hawaï a ainsi contribué à une meilleure compréhension des phénomènes volcaniques en général et en particulier ceux des volcans effusifs[5].
Références
↑(en) 2000 Districts Hawaii County, Office of Planning, Department of Business, Economic Development and Tourism, State of Hawaii, , 1 p. (présentation en ligne, lire en ligne)
↑ abcdefghijklmnopq et r(en) Russell A. Apple, « Thomas A. Jaggar, Jr., and the Hawaiian Volcano Observatory », USGS Professional Paper 1350, Bob Decker, Tom Wright et Peter Stauffer, , p. 1619-1644 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Russell A. Apple, « Thomas A. Jaggar, Jr., and the Hawaiian Volcano Observatory », USGS Professional Paper 1350, Bob Decker, Tom Wright et Peter Stauffer, , p. 1619-1644 (lire en ligne, consulté le )