L'Océanie proche s’oppose, tant sur le plan de la botanique et de la zoologie que du point de vue archéologique, à l’Océanie lointaine, dont le peuplement humain est extrêmement récent – pas avant 3 200 ans BP.
Ces dénominations ont été proposées initialement par le linguiste Andrew Pawley et l'archéologue Roger Green[1], et furent reprises ensuite par les géographes et les historiens de cette région. Elles tendent désormais à remplacer les subdivisions traditionnelles (Mélanésie, Micronésie et Polynésie) de cette région, héritées de Dumont d’Urville (XIXe siècle), mais dont la pertinence scientifique n’est plus d’actualité au XXIe siècle.
(en) Andrew Pawley et Roger Green, « Dating the Dispersal of the Oceanic Languages », Oceanic Linguistics, vol. 12 « Papers of the First International Conference on Comparative Austronesian Linguistics, 1974 », nos 1/2, , p. 1-67 (lire en ligne)