Passager clandestinUn passager clandestin est un « passager embarqué en cachette, sans autorisation ni titre de transport », d'après le dictionnaire Le Robert[1]. Le concept n'est pas nouveau; dans la littérature francophone, ce personnage apparaît par exemple dans les Fables nouvelles, dediées av roi d'Antoine Houdar de la Motte (1719), sous les termes de « voyageur clandestin »[2][source insuffisante]. La réglementation du roi d'Espagne et des Indes, Ferdinand VI, interdit déjà en 1748 les clandestins alors appelés polissons.[réf. nécessaire] HistoireEn France, une loi du définit le délit d’embarquement : il consiste à s’introduire frauduleusement dans un navire pour accomplir une traversée sans conclure de contrat de transport et payer le prix du passage[3]. Le premier passager devenu célèbre pour avoir voyagé clandestinement dans un avion est l'Américain Arthur Schreiber, transporté par l'Oiseau Canari lors de la première traversée française de l'Atlantique Nord les 13 et . En 1957, la Convention de Bruxelles sur les passagers clandestins du donne la définition donnée en droit international suivante, dans son article premier :
RisquesL'activité de voyage clandestine présente inévitablement un risque (par exemple un passager clandestin caché dans un train d’atterrissage risque de se retrouver en hypothermie, voire d'être tué par le froid[4]). Extension du sens en économie et en sociologieEn économie et en sociologie, le terme « Passager clandestin » est cité pour qualifier une personne qui, sans payer le coût afférent à une prestation, en bénéficie néanmoins. Références
Articles connexes
Liens externes
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