Paul ChoutaPaul Chouta
Paul Chouta est un web journaliste, blogueur et lanceur d'alerte camerounais. Il a été incarcéré pendant vingt-trois mois pour diffamations, puis libéré. BiographieEnfance, éducation et débutsCarrièreIl est responsable du desk du site CamerounWeb au Cameroun. Le 1er février 2019, Paul Chouta est agressé à coups de couteau par trois personnes non identifiées alors qu’il sort de son domicile à Yaoundé[1] . L'agression est condamnée par les organisations de défense de la presse notamment Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ)[2],[3]. Poursuites judiciairesLe 28 mai 2019, cinq officiers de police interpellent Paul Chouta. Emmené au Secrétariat d’État à la défense (SED)[4], il est accusé, sur la base d'une vidéo, de diffamation, injures à la suite des plaintes formulées par l'écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala[5]. L'arrestation est condamnée par des organismes internationaux de défense des droits des journalistes et des droits humains qui exigent sa libération[6],[7]. Son procès n'a pas eu lieu, les audiences étant reportées (vingt-trois fois) au tribunal de première instance de Yaoundé[réf. nécessaire]. D’après les notes rendues publiques par le Comité pour la protection des journalistes et son avocat Me Emmanuel Simh, la demande de libération du journaliste a été refusée[8]. Le président français Emmanuel Macron a été sollicité pour obtenir la libération de Paul Chouta[9]. En 2020, le cabinet d’avocats américain Debevoise & Plimpton et la Fondation Clooney pour la justice ont interpellé le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) pour demander la libération du journaliste et l’arrêt des poursuites qu’ils qualifient de disproportionné et inutile[10]. Le 18 mai 2021, le Tribunal de première instance du Mfoundi le condamne à 23 mois d’emprisonnement ferme avec une amende de 160 000 FCFA et des dommages et intérêts de 2 millions de FCFA, à payer avant sa libération. Deux jours plus tard, le 20 mai 2021, il est libéré[11],[12]. RéactionsReporters sans frontières juge sa condamnation «extravagante et abusive»[12],[13],[14]. Notes et références
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