H302 : Nocif en cas d'ingestion H317 : Peut provoquer une allergie cutanée H332 : Nocif par inhalation H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme
Son usage s'est répandu depuis la fin du XXe siècle en raison de sa dégradation relativement rapide, et donc de son pouvoir polluant moindre que celui de produits comme le DDT ou le lindane.
Elle est utilisée par vaporisation directement sur les vêtements, sur les moustiquaires, sur les mammifères (sauf le chat) et leur environnement.
La perméthrine est également largement utilisée en épandage autour des habitations contre les termites. Elle est aussi utilisée en vaporisation, notamment par les exterminateurs, pour la destruction des nids de guêpes et de fourmis dans les habitations ou à proximité de celles-ci.
Enfin, elle est aussi utilisée sous forme de pommade pour le traitement de la gale.
La perméthrine a une odeur caractéristique proche de celle de l'huile de lin.
Utilisée pour tuer les poux, la perméthrine est également utilisée par les éleveurs de reptiles contre les mites sur leurs serpents et autres grands reptiles. Une bouteille de Nix de 59mL (1% soit 0.28g de principe actif) diluée dans 4 litres d'eau forme une solution utilisable en vaporisation directe sur les reptiles (en évitant tout contact avec leurs yeux même si les mites sont présentes dessus) et partout dans leurs terrariums.
Chez les mammifères, l'absorption cutanée est très lente en comparaison de la dégradation de la perméthrine dans le corps, et notamment par le foie. De même, l'absorption digestive est très faible. Le risque toxique est donc mineur pour les mammifères dans les conditions de dosage normal, à l'exception du chat.
La perméthrine n'est pas tolérée chez le chat[7],[8], ; elle provoque des symptômes type convulsion[9],[8], hyperesthésie, hyperthermie, hypersalivation, pertes d'équilibre… Ces symptômes sont réversibles à condition d'être traités à temps, sans quoi l'empoisonnement peut être fatal[9],[8]. Cette intolérance est due à un défaut en glucuronosyltransférase, une enzyme de détoxification commune chez les autres mammifères (ce défaut rend également le chat intolérant au paracétamol et à de nombreuses huiles essentielles). L'utilisation d'antiparasitaires externes à base de perméthrine est donc formellement contre-indiquée chez le chat[9],[8],[10].
Les poissons et les batraciens sont également très sensibles à la perméthrine. Les oiseaux y sont résistants.
La perméthrine (par effet d'hormèse) peut paradoxalement, induire une amélioration de la fécondité et reproduction des insectes-cibles lorsqu'ils ne sont exposés qu'à de faibles doses (doses sublétales), ce qui pose la question de l'efficacité globale du produit[12] (chez les végétaux un phénomène comparable a été identifié pour le glyphosate[13]).