Pierre-HenryPierre-Henry
Pierre-Henry, né le dans le 2e arrondissement de Paris et mort le à Boulogne-Billancourt[1] est un peintre figuratif France. Pierre-Henry est sociétaire des grands Salons à Paris et vice-président de la Société Nationale des Beaux-Arts[2]. BiographieEnfanceDans la boulangerie de son père Clément Henry, située rue Saint-Denis à Paris, Pierre-Henry avait pris l'habitude de dessiner. Remarqué par le peintre Martin Roch qui lui fit rencontrer André Marchand, Gertrude Stein et l'écrivain Blaise Cendrars, cela lui donna envie d'étudier la peinture, l'art de la fresque et la gravure. ÉtudesPierre-Henry suit les cours de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et étudie la peinture à l'atelier de Poujon qui, nommé directeur de la Casa de Velázquez[réf. nécessaire], laissera l’atelier à Jean Dupas (fresque et gravure). AmitiésIl était notamment l'ami des peintres Maurice Boitel, Daniel du Janerand, Jean-Pierre Alaux, et André Sablé, de la Jeune peinture de la Nouvelle école de Paris. ThèmesSes thèmes de prédilection sont l'amour, la guerre, le temps, la vie, la mort[3] constamment mêlées comme il l'indique sur son site officiel, le destin, ainsi que les natures mortes. Ses œuvres sont en général très colorées. Il est réputé être l'un de chefs de file de l'école figurative contemporaine. Patrice de La Perrière du magazine Univers des Arts, l'a défini comme un artiste qui pose «un regard habillé d'inventions poétiques»[4]. ŒuvresDe nombreuses collections privées du monde entier accueillent des œuvres de Pierre-Henry, ainsi que le musée d'art moderne de Paris, le musée Toulouse-Lautrec, le musée d’Annecy, l’Hôtel d'Aumont, le Palais de l'Élysée, l’école des Douanes de Neuilly, la fondation Fleichman, l’ambassade de France à Pretoria, le musée de Boston, le musée Paul Valéry de Sète, l’hôtel de Région à Montpellier, et une importante donation de Josette Henry au Musée d'art sacré du Gard, à Pont-Saint-Esprit[5]. Parmi ses œuvres, on peut citer L'éternel prisonnier (1949), Portrait du Dr Albert Schweitzer (1956), La Femme aux Soleils, Les Amoureux (1963), La mort (1963), La belle endormie (1965), L'homme prisonnier de la guerre (hommage à Félicien Challaye mort en ), La Cévenne (1968), Les jeux ne sont pas faits, Terre des hommes (1975), Tournesols, Les bienfaits de l'eau (1976), Bouquet(s), La fête des fleurs (1977), Le bonheur de ce monde (1980), L'éveil du printemps (1982), Le fil de la vie (2004), Portrait de Carlina[6]. PrixIl a obtenu de nombreux prix dont le prix Pierre Puvis de Chavannes attribué par la Société nationale des beaux-arts. Détail de ses prix :
Il crée les personnages d'un film de marionnettes, Moïse, primé à la première biennale de Venise. ExpositionsSa première exposition, à la Galerie Saint Placide à Paris, date de 1950. Il expose notamment au Salon "Comparaisons" (groupe de Jean-Pierre Alaux), au Salon des indépendants, au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, au Salon d'automne. Ses autres expositions :
Pierre-Henry est également exposé à la Galerie Henot à Enghien le bains. Presse et médias
Notes et références
Liens externes
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