De toutes les chansons écrites par George Harrison (avec les Beatles ou en solo), Piggies est celle qui a le plus embarrassé la carrière de son auteur. Les critiques trouvèrent la caricature des bourgeois un peu simpliste. Mais c'est surtout lorsque le meurtrier Charles Manson crut déceler des messages dans diverses chansons de l'album, particulièrement dans Piggies et Helter Skelter. En effet, Manson considérait Piggies comme un appel au meurtre et on retrouva sur les lieux de ses crimes (chez Sharon Tate, Leno LaBianca et Gary Hinman) les inscriptions « pig » (« cochon ») et « Death to pigs » (« mort aux porcs ») en lettres de sang. Manson avait notamment retenu du texte, la phrase « What they need's a damm good whacking » (Ce dont ils ont besoin, c'est une bonne fessée)[1].
L'histoire veut pourtant que ce soit la mère de George Harrison qui ait suggéré, à l'origine, de faire rimer « backing » et « lacking » avec « whacking », alors que ce dernier était en panne d'inspiration.
Analyse musicale
Le thème est similaire à celui de George Orwell dans son livre La Ferme des animaux, où les cochons sont utilisés pour représenter les puissants de la société.
Comme à l'habitude, George Martin est crédité comme producteur sur l'album, à la place de Chris Thomas et malgré son absence durant la majorité de l'enregistrement de la chanson.