Contrairement à la plupart des autres communes des environs qui se sont bâties sur les coteaux, Pontcharra est principalement construite dans la plaine. La ville s'étale en effet entre la montagne de Brame-Farine (chaîne de Belledonne) à l'est et la rivière Isère à l'ouest, sur le cours du Bréda, au débouché de ses gorges.
Le torrent du Bréda, d'une longueur de 32,1 kilomètres[2], traverse le territoire communal et le bourg de Pontcharra avant de rejoindre l'Isère. C'est donc un sous-affluent du Rhône.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 167 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montmelian », sur la commune de Montmélian à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 987,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Statistiques 1991-2020 et records MONTMELIAN (73) - alt : 264m, lat : 45°29'37"N, lon : 6°02'57"E Records établis sur la période du 01-12-2003 au 04-01-2024
Source : « Fiche 73171002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
Depuis l'inauguration du pôle multimodal en novembre 2007, l'entrée dans Pontcharra côté Chartreuse est nettement facilitée (on pouvait auparavant mettre plusieurs minutes pour traverser Pontcharra). En effet, le percement d'un tunnel sous la voie ferrée a permis la suppression du passage à niveau et la fluidification de la circulation.
L'autoroute A41 permet de relier Pontcharra à Grenoble et à Chambéry. Elle traverse la commune de Barraux au lieu-dit la Gache.
Accès à Pontcharra par la route nationale 90, à la hauteur du pont de La Gache sur la commune de Barraux.
La plupart des trains de voyageurs, les TER, circulant sur cette ligne (axe Valence-Ville - Grenoble - Annecy - Genève) s'y arrêtent. Tous les TER desservant Pontcharra desservent la gare de Grenoble-Universités-Gières pour l'accès au campus universitaire grenoblois et au centre hospitalier régional de La Tronche par correspondance tramway ligne B.
Avec la mise en place du cadencement, la gare de Pontcharra a pris plus d'importance.
Urbanisme
Typologie
Au , Pontcharra est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pontcharra[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (37,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), zones urbanisées (14,4 %), terres arables (11,4 %), prairies (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), eaux continentales[Note 4] (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux, lieux-dits et écarts
Villard-Noir, Villard-Didier, Villard-Benoit (les toponymes en « villard » sont issus de la période gallo-romaine et désignent l'implantation de fermes agricoles)
Grignon,
les Gayets,
les Epineys,
la Perrière,
Rochemorte,
Malbourget,
le Caraillou,
le Plan,
le Papillard,
le Papet,
Montaucher,
le Marais,
Berruer,
Javeydan.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 547, alors qu'il était de 3 329 en 2014 et de 3 131 en 2009[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pontcharra en 2019 en comparaison avec celle de l'Isère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et bien inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,6 % en 2014), contre 61,1 % pour l'Isère et 57,5 pour la France entière[I 4].
L'ensemble du territoire de la commune de Pontcharra est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Cette dénomination daterait de la période gallo-romaine, quand la villa de Pontcharra était la plus importante de la vallée après celle de Meylan. Du fait de sa situation géographique (à l'extrémité nord de la vallée du Grésivaudan) et de la présence du torrent du Bréda, Pontcharra était à l'époque un espace stratégique pour gagner les vallées savoyardes. Le nom de Pontcharra est d'ailleurs issu de l'association de pons et de carrum qui signifie littéralement « pont à char ».
Après les grandes invasions (burgondes notamment), le lieu-dit « Pontcharra » entre dans une période de décadence. La place est stratégique mais le milieu particulièrement inhospitalier (marécages, invasions…) et les populations préfèrent s'installer sur les coteaux (d'où la multitude de hameaux). L'emplacement actuel du centre-ville est donc à l'époque peuplé de marginaux (notamment de lépreux).
Le nom de « Pontcharra » apparaît pour la première fois dans les textes vers le milieu du XIVe siècle mais il faudra attendre le XIXe siècle pour que Pontcharra ait une existence officielle. Ce qui n'était qu'un pauvre lieu-dit va en effet se développer et s'agrandir grâce au commerce et à l'industrie (essentiellement papetière) pour finir par absorber les paroisses voisines de Grignon et de Villard-Benoit.
Il est très probable que les armées du général Hannibal Barca soient passées par Pontcharra pour atteindre l'Italie en 218 av. J.-C. , cela quel que soit le col emprunté[réf. nécessaire].
Le traité stipule que les deux princes échangeront des mandements, mais aussi qu'ils ne feront plus construire de bâties« dans deux zones limitrophes : entre les Molettes et le Bréda au mandement d'Avalon et dans le mandement savoyard de Voiron et de La Buisse, si proche de Grenoble » (Bernard)[18]. Cette trêve reste « à peu près respectée »[19].
En 1591, la bataille de Pontcharra oppose, le 17 septembre, l'armée royale française commandée par Lesdiguières aux troupes hispano-savoisiennes.
Le ruisseau du Bréda qui traverse la ville a pendant longtemps fait office de frontière entre le royaume de France et le duché de Savoie. La rue des Mettanies, qui longe le Bréda côté Villard-Benoit, doit d'ailleurs son nom au latin meta, qui indique la limite d'un territoire. Il n'est donc pas étonnant que cette zone stratégique et frontalière ait été le théâtre d'affrontements entre puissances rivales. Cet événement est à remettre dans un contexte beaucoup plus large. En effet, depuis le traité de Cateau-Cambrésis (1559), le duché est placé sous la domination espagnole. Dans le même temps, ce traité met fin, pour un temps, aux ambitions italiennes de la France. Le duché de Savoie est un État situé entre la France et l'Italie. Sous la Pax Hispanica, il fait office de zone tampon entre les deux puissances rivales que sont la France et l'Espagne. Le duché de Savoie se trouve au milieu de deux grandes aires culturelles : côté savoisien une zone culturellement française et côté piémontais une zone culturellement italienne. En 1563, la capitale est déplacée de Chambéry vers Turin. Le duché espère ainsi conquérir d'autres territoires dans la péninsule.
La politique ducale du XIVe siècle se caractérise donc par des alliances fragiles et éphémères avec la France et l'Espagne en fonction des intérêts de l'État et du souverain. Ce jeu d'alliances est une nécessité pour ce petit État, car entre ces deux grandes puissances, son indépendance peut à tout moment être remise en question. Mais il sert aussi ses intérêts puisque le duché va à plusieurs reprises tenter d'accroître son territoire aux dépens de ses voisins.
Le duc Charles-Emmanuel (1580-1630) choisit quant à lui l'alliance espagnole, symbolisée par son mariage avec la fille de Philippe II, roi d'Espagne. À l'époque, la France est déchirée par les guerres de religion. Le duc va donc tenter de profiter de la situation pour agrandir son territoire par des incursions en Provence et dans le Dauphiné. En 1591, la bataille de Pontcharra va mettre un terme aux aspirations du duché. Malgré sa supériorité numérique, l’armée du duc de Savoie Charles-Emmanuel, commandée par son frère don Amédée — renforcée de contingents espagnols, milanais et napolitains commandés par d'Olivares — est mise en déroute par les troupes françaises commandées par Lesdiguières.
Révolution française et Empire
La Révolution française institue la commune de Poncharra, qui n'était à la base qu'un petit hameau sans importance constitué autour d'un pont (l'actuelle place Bayard) qui s'est développé et a absorbé les villages limitrophes d'Avalon, Grignon (rive sud du Bréda), Saint-Maximin et Villards-Benoit (rive nord du Bréda) entre 1790 et 1794. Entre 1795 et 1800, Avalon, Grignon et Saint-Maximin redeviennent des communes, mais, en 1831, intègre à nouveau Grignon[21].
La place de l'ancien village de Grignon se trouve à côté de la papeterie Moulin-Vieux (il subsiste une église et des vieilles bâtisses).
Le tramway de Pontcharra à la Rochette et Allevard, exploité en traction vapeur par la Compagnie des Tramways de Pontcharra à La Rochette et à Allevard-Les-Bains, le long de la vallée du Bréda, fonctionne de 1895 à 1932 (pour le service voyageur) et 1947 (pour le fret). La section La Rochette-Pontcharra est alors transformée en voie normale et fonctionne jusqu'à 1988, avec notamment les circulations du CFTB (Chemin de Fer Touristique du Bréda).
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Isère, la liste DVD menée par Christophe Borg obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 644 voix (55,65 %, 23 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant largement celle PS du maire sortant Charles Bich (1 310 voix, 44,34 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin, 37,09 % des électeurs se sont abstenus[22].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Isère, la liste DVD menée par le maire sortant Christophe Borg obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec suffrages exprimés, avec 1 332 voix (60,02 %, 24 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[23] :
- Joseph Mas (DVG, 453 voix, 22,82 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Franck Bernabeu (DVG, 435 voix, 19,60 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
L'abstention s'est élevée à 55,63 % lors d'un scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France.
Ensemble sportif Maurice-Cucot : terrain extérieur, gymnase et salles dédiées à de multiples activités (boxe, musculation), piscine d'été.
Ensemble sportif de l'île Fribaud : terrains de football, de rugby, de tennis et d'athlétisme.
Gymnase César-Terrier.
Centre Nautique Intercommunal.
Équipements culturels
le Coléo (diminutif de coléoptère pour sa forme évoquant de façon stylisée celle de l'insecte) est un espace culturel est une salle de spectacle pouvant accueillir 468 places assises et 1000 places debout. Depuis sa construction en 2000, la salle a été fréquentée par de nombreuses célébrités dont Chevallier et Laspalès, Enzo Enzo et Serge Papagalli. Il a été bâti en remplacement de l'ancienne salle Valloire, alors située derrière la mairie, et devenue vétuste.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 7 361 habitants[Note 5], en évolution de +1,42 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Avant 1832, le territoire de l'actuelle commune est occupé par deux bourgs sans réelle importance (Grignon et Villard-Benoit). C'est seulement à partir du XIXe siècle, grâce à l'essor industriel de la rive gauche de la vallée (papeterie, Viscamine, etc.) que Pontcharra devient une ville. Le centre-ville actuel, la cité Bergès et la cité Olivetti témoignent de cette époque. L'arrivée de familles issues de l'immigration espagnole et italienne contribue grandement à la croissance démographique de Pontcharra.
L'essor se poursuit au XXe siècle avec l'arrivée de nouvelles industries sur le territoire de la commune (métallurgie, etc.). Les immeubles (tours Bayard, le Plan, le Coisetan) et les lotissements de la rive nord du Bréda sont en effet construits au cours des années 1950 à 1970. Une nouvelle fois, la commune doit une partie de son essor démographique à l'immigration (essentiellement portugaise et maghrébine).
L'histoire de la ville est donc principalement liée à son passé industriel. Aujourd'hui, beaucoup de ces entreprises ont fermé, mais la ville continue à gagner des habitants grâce au dynamisme économique de la vallée (ZI de Crolles-Bernin, l'Inovallée de Meylan). La population de Pontcharra qui était très majoritairement ouvrière il y a encore une dizaine d'années est ainsi en train de se diversifier avec l'arrivée de couples de jeunes cadres sur la commune.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune ou de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales et régionales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local ou régional.
Manifestations culturelles et festivités
La fête de la Rosière a été créée en 1906 à l'initiative d'Alexis Paradis pour récompenser chaque année « la fille la plus méritante » de la commune. Ce dernier promet en effet, dans son testament daté du , une donation au bureau de bienfaisance de Pontcharra. Ces donations (1 000 F/an) devaient servir de dot pour le mariage de la rosière. Cette fête a toujours lieu actuellement.
Le festival de danse hip-hop Who Got the flower ?!, organisé depuis 2014[34] par l’association Nextape avec l’aide de la ville de Pontcharra, se déroule chaque année à la période de fin avril. Le festival prend de l’ampleur et regroupe près de 8000 visiteurs lors des dernières éditions. L’un des objectifs de cet événement est de mettre en valeur et faire découvrir la culture hip-hop du monde entier au travers de nombreuses activités.
Quatre étapes principales composent le festival Who Got the Flower, dont deux se déroulent plus tôt dans l’année, dans un “pré-festival”. La première étape est le Breaking Camp[35], un stage tenant lieu en février et permettant à des jeunes de découvrir et pratiquer la culture hip-hop à travers les différentes activités qui la caractérisent. On retrouve parmi elles le graph’, l’écriture de rap, différentes danses et styles qui découlent du hip-hop, le parkour,... Se déroulant au gymnase Maurice Cucot, près d’une centaine de jeunes adolescents sont attendus chaque année pendant quelques jours et encadrés par les membres de l’association Nextape. Vient ensuite le Flower’s Tour[36], une tournée d’ateliers de danse et de graffitis ainsi que des spectacles gratuits dans un certain nombre de villages de la vallée du Grésivaudan.
Le festival en lui-même contient deux moments clé : The Colab et le battle international. Le principe de The Colab[37] est de tirer au sort un danseur et un musicien qui improvisent conjointement pendant un certain temps et se mesurent aux autres binômes. Le battle international oppose, lui, des équipes de hip-hop et breakdance du monde entier qui s’affrontent et sont jugés par des jurés, eux aussi internationaux.
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Économie
La papeterie du Moulin-Vieux[38] a été fondée par la famille Escarfail en 1869. La dépose du bilan a eu lieu au début des années 2000. La communauté de communes "Le Grésivaudan" est devenue propriétaire des bâtiments qui sont en phase de démolition.
Pontcharra a aussi vécu de la sériciculture jusque dans les années 1930. Les élevages de vers à soie se répartissaient sur l'ensemble de la commune. La culture du tabac est venue remplacer la magnanerie, devenue peu rentable.
La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[39].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château Bayard, des XVe et XVIIIe siècles[40], maison natale du Chevalier Pierre Terrail de Bayard, est classé au titre des monuments historiques en 1915[41]. Le musée est fermé au public, le château est devenue propriété privée et domaine viticole.
Église de Villard-Benoît. Construite au début du XVIIe siècle, placée sous le vocable de Saint-Blaise[Lequel ?], elle est désaffectée en 1972 en raison de sa vétusté. L'église est démolie, le cimetière l'entourant est transféré sur l'emplacement actuel du cimetière dit de Villard-Benoît, seul le clocher est conservé.
Église de la Sainte-Vierge de Grignon. Elle a perdu son statut d'église en 2008 (l'estrade en bois sculpté a été offerte à la commune de Rovasenda et une Vierge à l'Enfant transférée à l'église Saint-Hugues). Les messes sont désormais célébrées en l'église Saint-Hugues, aux abords de la place Bayard.
Couvent des Augustins à Villard-Benoît. Ce prieuré, jadis très prospère, fondé par Guillaume d'Avançon à son retour de Rome, sera le premier monastère de l'ordre des Augustins réformés en France. Il est appelé aussi prieuré et château des Augustins[40].
Statue équestre de Bayard : Le 24 septembre 1911, une statue équestre en bronze[43] du chevalier, oeuvre du sculpteur allevardin Pierre Rambaud et d'Auguste Davin, est inaugurée sur le pont du Bréda, en présence de Laurent Gayet, maire de Pontcharra, du sénateur Gustave Rivet et du comte de Monteynard. En 1992, la statue est volée pendant la nuit. Elle sera remplacée en 1993 par la statue actuelle.
Le phalanstère : Cet ensemble a été construit en 1928 par Joseph Carre, industriel et papetier isérois, pour loger les ouvriers célibataires des usines de la Viscamine (actuel village d'entreprises du Bréda). Le phalanstère est construit au milieu de la cité ouvrière (« la cité Olivetti ») où étaient logés les ouvriers et leur famille. Aujourd'hui, les bâtiments abritent le lycée Pierre du Terrail[44], accueillant les élèves venus des collèges de Pontcharra, Allevard, Le Touvet, Goncelin et La Rochette.
les ruines de la Bâtie de Mont-Briton (dit Mollard de la Perrière), du XIVe siècle[40].
la maison ancienne avec tourelle et porte en style Renaissance, au croisement des rues des Alpes et des Écoles[40]
les anciennes bornes frontières (51 à 60) datant de 1822 pour la plupart, séparant l'ancien Duché de Savoie et l'ancien Royaume de France, entre la commune de Laissaud et la commune de Pontcharra, aujourd'hui séparant le département de la Savoie à celui de l'Isère[45]
Patrimoine naturel
Le plan d'eau des Lônes de Pontcharra, lacs artificiels créés à l'occasion de la construction de l'autoroute A41 s'étendant sur 13 hectares. Il s'agit de deux plans d'eau[46], le plus grand (Grand Lône), d'environ 10m de profondeur est destiné à la baignade, le plus petit à la pêche (Petit Lône).
Le Bréda, un torrent de montagne qui traverse la commune pour se jeter dans l'Isère.
Le ruisseau du Coisetan, prenant sa source au lac de Sainte Hélène du Lac, traverse la plaine de Laissaud, en Savoie, et se jette dans l'Isère.
Le mont Granier, qui fait partie du parc naturel régional de la Chartreuse, surplombe Pontcharra. Cette montagne est connue pour être l'une des falaises les plus hautes de France (900 m de haut) et pour le tragique évènement de la nuit du 24 au 25 novembre 1248 : une partie de la montagne s'était effondrée sur les villages situés en aval, provoquant la mort d'environ 5 000 personnes selon les sources de l'époque (ce chiffre étant régulièrement révisé à la baisse par les historiens).
Personnalités liées à la commune
Nombreuses sont les traces du chevalier Pierre du Terrail, seigneur de Bayard (1476-1524), seigneur de Bayard à Pontcharra, à partir du château Bayard, où il est né en 1476. On retrouve son effigie sur le logo actuel de la ville, et une statue équestre du chevalier « sans peur et sans reproche » trône depuis 2005 sur la principale place de la commune.
Michelle Berger, Histoire des communes de l'Isère : Grenoble et son arrondissement, t. 4, Grenoble, Horvath, , 469 p. (ISBN2-7171-0492-5), p. 226 et suivantes
Abbé Félix Bernard, "Histoire de Pontcharra-sur-Bréda et du mandement d'Avalon",Chambéry, Paris : Dardel, Librairie, 1964
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Pontcharra, il y a une ville-centre et quatre communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bFélix Bernard, Histoire de Montmélian, chef-lieu du comté et bailliage de Savoie, des origines à 1706, Imprimerie Allier, , 429 p., p. 105.
↑Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Histoire et Archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN2-7297-0762-X, lire en ligne), chap. 14, p. 15.
↑Selon l'historien Jean Jacquart, la date de naissance de Bayard doit être placée vers 1473, puisqu'il est entré comme page à la cour de Savoie en avril 1486. L'homme de guerre au XVIe siècle, publications de l'université de Saint-Étienne, 1992, p. 25 (lire en ligne).
↑Emmanuelle Dufféal, « Mort brutale du maire Christophe Borg : "Il était notre capitaine" : Maire de Pontcharra, vice-président au Grésivaudan en charge de la gestion des déchets depuis 2014, conseiller départemental du canton du Haut-Grésivaudan depuis 2021 (Les Républicains), Christophe Borg est mort brutalement mardi 17 septembre à son domicile, probablement d’une crise cardiaque. Il avait 56 ans. », Le Dauphiné, (lire en ligne).
↑Emmanuelle Dufféal, « Le maire de Pontcharra Christophe Borg repart en campagne : « Je veux aller plus loin » : Le maire sortant Christophe Borg a choisi de briguer un deuxième mandat, fort d’un bilan qu’il juge bon. Il partira à la tête d’une liste aux deux tiers renouvelée, “Pontcharra, la force d’un territoire”. », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Cécile Robin devient la première femme maire de Pontcharra : Le jeudi 3 octobre sera un jour marquant pour la vie de Pontcharra, avec des élections en cours de mandat à la suite du décès brutal du maire, Christophe Borg, et l’élection d’une femme à la tête de la municipalité, pour la première fois. », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
↑Denise Bacconet, « L'industrialisation d'une grande vallée alpestre et ses
répercussions démographiques et rurales : Le Grésivaudan », Revue de géographie alpine, , p. 105 (lire en ligne).
↑ abcdefg et hÉric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 397-410.
↑Michel Jaillard, Frontière Dauphiné-Savoie - A la découverte des Bornes de 1822 et 1823, Pontcharra, Pontcharra, Patrimoine et Histoire, , 121 p. (ISBN2-9526294-0-4), p. 1 à 120