Francis Pratt et Amos Whitney ne sont pas les pères de la compagnie telle qu'on la connaît aujourd'hui. Au début, la compagnie fabriquait des armes à feu ( est le début de la guerre de Sécession) puis, après la guerre, d'autres objets comme des cabines téléphoniques et des machines-outils[2].
En , plusieurs années après la mort des deux fondateurs, Frederick Rentschler, un pilote de la Première Guerre mondiale, racheta petit à petit la compagnie et orienta les recherches du bureau d'étude vers les moteurs d'avions. Il garda néanmoins le nom de Pratt & Whitney.
En 1939, la capacité de production est de 200 moteurs par mois. Les financements français, au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, permettent de doubler celle-ci[3].
Économie
C'est l'un des quatre plus grands constructeurs de moteurs d'avions avec GE Aerospace, Rolls-Royce et Safran Aircraft Engines. Aujourd'hui, en plus des réacteurs d'avions, Pratt & Whitney produit aussi des turbines fixes pour l'industrie et la production d'électricité, des turbines de navires, des moteurs pour les locomotives ainsi que des moteurs d'engins spatiaux depuis le rachat de la société Rocketdyne en 2005.
Pratt & Whitney faisait partie jusqu'en 2020 d'un conglomérat d'entreprises de haute technologie appelé United Technologies, qui a été fusionnée en mars à Raytheon Company pour former Raytheon Technologies. La maison mère a créé en 1928 Pratt & Whitney Canada (P&WC) qui à l'origine était chargée de la révision et l’entretien des moteurs, mais qui depuis les années 1960 conçoit et construit les petits moteurs pour les avions d'épandage aérien, d'affaires, de transport régional, de recherche et sauvetage et pour les hélicoptères.
Polémique
: à la suite de certains incidents, les autorités aériennes indiennes ont diligenté des enquêtes visant directement les moteurs Pratt & Whitney qui équipent l'A320 NEO[4].