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un effet mammotrope (croissance des glandes mammaires) ;
un effet lactogénique (stimulation de la synthèse du lait) ;
un effet libidinal (en participant à la sensation de plaisir et de bien-être après un orgasme).
Récemment un rôle angiogénique de la prolactine a été démontré, qui montre son action dans la formation des vaisseaux sanguins.
Si la prolactine se retrouve sous une forme tronquée de 16 kDa, elle montre une action totalement opposée et devient antiangiogénique et même apoptotique. Le rôle de cette hormone dans le développement de cardiomyopathiespost-partum a été démontré et son rôle est utilisé dans de nouvelles thérapies contre le cancer.
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Régulation
La PRF, Prolactin Releasing Factor, (ou PRH pour Prolactin Releasing Hormone) est capable de stimuler la libération de prolactine, mais elle n’est pas la seule : en effet, la TRH (Thyrotropine Releasing Hormone) pourrait induire cet effet sur la prolactine aussi. À l'inverse, la PIF (Prolactin Inhibiting Factor) inhibe la libération de la prolactine. Cette hormone a été identifiée plus tard comme étant la dopamine.
Les œstrogènes augmentent la sécrétion de prolactine en freinant la dopamine et en stimulant directement la production de prolactine par les cellules lactotropes. Les œstrogènes sont souvent mis en cause lors d'une hyperprolactinémie (toujours penser à une cause médicamenteuse après avoir vérifié l'absence de grossesse).
La prolactine inhibe la sécrétion de GnRH (et donc par la suite de FSH et de LH) en inhibant directement la kisspeptine. En bloquant la FSH et la LH, la prolactine est responsable physiologiquement de l'anovulation (et donc de l'infécondité) durant la période d'ovulation.
L'EGF (Epidermal Growth Factor) et le TGF-bêta réduisent le nombre de récepteurs à la prolactine.
En fin de grossesse, il y a levée d'inhibition de la prolactine. Les montées de lait sont inhibées durant la grossesse par les grandes quantités d’œstrogène et de progestérone sécrétées par le placenta.
L'hormone se fixe sur un premier récepteur membranaire, puis sur un second par des sites de fixation différents. Ceci conduit à une dimérisation du récepteur et au rapprochement de deux protéinescytoplasmiques de type tyrosine-kinase qui s'activent alors mutuellement.
La prolactine est le plus souvent mesurée lors de bilan thyroïdien car des perturbations du fonctionnement de la glande thyroïde entraînent des modifications de la prolactine.
Prolactine et sexualité
La prolactine joue un rôle majeur dans le bon fonctionnement de la libido. Avec d'autres hormones (catécholamines, testostérone et œstrogènes), elle participe à l'équilibre libidinal. Les études ont mis en évidence une libération accrue de prolactine par l'hypophyse lors de l'orgasme. Cette élévation du taux persiste quelques heures et participe à la sensation de bien-être et de plénitude de cette période[1],[2],[3],[4].
Analyse du taux de prolactine en médecine
Il n'y a aucun consensus pour faire un dosage systématique, même à partir de l’âge de 35 ans.[réf. nécessaire]
Pour les femmes, le dosage de la prolactine peut être effectué durant tout le mois, idéalement la première semaine (du premier au troisième jour du cycle ovarien) ou bien la quatrième semaine (aux alentours du 21e jour du cycle). Le prélèvement sanguin s’effectue par une ponction veineuse en général au pli du coude. Le prélèvement est effectué à jeun, au repos (éviter tout effort avant le dosage). Pour permettre une interprétation correcte, il sera nécessaire de préciser tous les traitements que prend le patient (et pas uniquement les traitements endocriniens).
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adénomes hypophysaires sécrétant de la prolactine (prolactinome),
autres adénomes hypophysaires comprimant la tige pituitaire, levant le contrôle de la sécrétion de prolactine par la dopamine (hyperprolactinémie de déconnexion) ;
traumatismes : hyperprolactinémie de déconnexion, par rupture de la tige pituitaire ;
L'unité d'activité pharmacologique (UI) de la prolactine a été définie par plusieurs étalons successifs.
En pratique, tous les appareils de mesure ne sont pas calibrés sur le même échantillon[7],[8].
↑(en) Krüger TH, Haake P, Hartmann U, Schedlowski M, Exton MS. « Orgasm-induced prolactin secretion: feedback control of sexual drive? » Neurosci Biobehav Rev. 2002 Jan;26(1):31-44.
↑(en) Brody S, Krüger TH. « The post-orgasmic prolactin increase following intercourse is greater than following masturbation and suggests greater satiety » Biol Psychol. 2006 Mar;71(3):312-5.
↑(en) Exton MS, Krüger TH, Bursch N, Haake P, Knapp W, Schedlowski M, Hartmann U. « Endocrine response to masturbation-induced orgasm in healthy men following a 3-week sexual abstinence » World J Urol. 2001 Nov;19(5):377-82.
↑(en) Burri AV, Cherkas LM, Spector TD. « Emotional intelligence and its association with orgasmic frequency in women » J Sex Med. 2009 Jul;6(7):1930-7.