La sous-unité α est liée à une molécule de GTP ou de GDP agissant comme effecteur allostérique sur l'activité de l'enzyme. Lorsque des ligands se lient aux récepteurs des protéines G, ces derniers acquièrent une activité de facteur d'échange nucléotidique(en) activant la protéine G par échange du GDP lié à la sous-unité α par du GTP. La liaison de ce dernier à la protéine induit un changement conformationnel de cette dernière aboutissant à la dissociation de la sous-unité α. C'est généralement la sous-unité α qui se lie aux protéines membranaires effectrices pour poursuivre la transduction de signal, mais le complexe βγ peut également jouer ce rôle. On les retrouve dans des structures et des mécanismes physiologiques tels que la régulation des canaux ioniques, de l'équilibre AMP cyclique/protéine kinase A, des MAP kinases (MAPK), ou encore des phosphoinositide 3-kinases (PI3K).
↑(en) Evan H. Hurowitz, James M. Melnyk, Yu-Jiun Chen, Hosein Kouros-Mehr, Melvin I. Simon et Hiroaki Shizuya, « Genomic Characterization of the Human Heterotrimeric G Protein α, β, and γ Subunit Genes », DNA Research, vol. 7, no 2, , p. 111-120 (PMID10819326, DOI10.1093/dnares/7.2.111, lire en ligne).