Qualcomm est une entreprise américaine active dans le domaine de la technologie mobile. Elle est spécialisée dans la conception et la mise en place de solutions de télécommunications. Elle est devenue l'une des toutes premières entreprises mondiales dans son domaine, la conception et la commercialisation de processeurs pour téléphones portables. Qualcomm est une entreprise fabless (sans usine) et est également connue pour avoir développé la technique CDMA.
Histoire
En 1985, sept professionnels américains du métier des télécommunications créent Qualcomm, sur le modèle d'une start-up. Leur objectif est de mettre sur le marché des solutions améliorant la qualité des communications. L'activité débute par la fourniture de services aux grands acteurs du marché.
En 1988, Qualcomm conçoit et commercialise l'un des systèmes encore actuel de suivi de flotte de véhicules, connu sous la marque OmniTRACS. L'année suivante, en 1989, elle développe la technique CDMA, qui est vite adoptée par l'industrie des télécommunications nord-américaine.
En , Sharp annonce avoir reçu de Qualcomm un apport de fonds de 9,9 milliards de yens (92,5 millions d'euros) dans le cadre d'un partenariat technique sur les écrans pour mobiles[7].
En 2013, Alcatel-Lucent conclut un accord de partenariat technologique et capitalistique avec Qualcomm dans le domaine des small cells pour améliorer l’accès à l’Internet mobile haut et très haut débit[8].
En , Qualcomm acquiert l'entreprise britannique Cambridge Silicon Radio (CSR), spécialisée dans le Bluetooth, pour 2,5 milliards de dollars[9].
Le , Qualcomm acquiert l'entreprise néerlandaise NXP Semiconductors pour 47 milliards de dollars[10].
En , la Fair Trade Commission de Corée du Sud impose à Qualcomm une amende de 815 millions d'euros pour abus de position dominante[11]. Apple étant à l'origine de cette déconvenue judiciaire, Qualcomm cherche à faire interdire l'importation d'iPhones sur le territoire américain[12].
En , Broadcom fait une offre d'acquisition de Qualcomm pour la somme de 103 milliards de dollars[13]. En , Broadcom fait une nouvelle offre d'acquisition de Qualcomm d'une somme de 121 milliards de dollars US, qui est de nouveau refusée[14]. En , Donald Trump signe un décret interdisant l'acquisition de Qualcomm par Broadcom[15].
En , Qualcomm et Apple annoncent par communiqué de presse abandonner réciproquement tout litige. Qualcomm fournira les puces/modem des iPhones compatibles avec le réseau 5G[17].
En , le géant américain prévoit l'installation d'un centre R&D sur la 5G à Lannion, en Bretagne[18].
En , Qualcomm finalise le rachat de la start-up Nuvia, créatrice d'une micro-architecture ARM pour serveurs, pour un montant de 1,4 milliard de dollars[19]. En , Qualcomm annonce renchérir sur Veoneer, ancienne filiale d'Autoliv spécialisée dans l'électronique d'aide à la conduite, avec une offre de 4,6 milliards de dollars, supérieure à une offre de 3,8 milliards de dollars de Magna International[20].
Métiers
Qualcomm conçoit, développe et commercialise des composants nécessaires à la réalisation de solutions de télécommunications. Ces composants sont pour l'essentiel des circuits intégrés et des logiciels embarqués.
Ses clients sont directement ou indirectement des acteurs de l'industrie de télécommunications : les fabricants d'équipements d'infrastructure, les fabricants de terminaux, les opérateurs et les sociétés de services. Elle vend une partie de ses solutions sous forme de licences sur ses brevets.
Qualcomm est aussi l'éditeur du client de courrier électronique Eudora.
↑« Le leader des composants électroniques Qualcomm blanchi par une cour d’appel sur le respect de la concurrence », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )