Qualité de l'air au travailCet article concerne la qualité de l'air dans le milieu professionnel. Plusieurs enjeux majeurs sont d'une part la santé du personnel et du public accueilli dans les lieux, s'il y en a, et d'autre part la qualité de vie des employés et leur productivité, et les économies induites par une diminution de l'absentéisme, les hospitalisations, visites médicales et arrêts de travail qui ont un coût pour l'entreprise, mais aussi pour la société entière ; améliorer la qualité de l'air extérieur et intérieur est source de bénéfices monétaires considérables[1]. Lien entre productivité et performance et qualité de l'airPlusieurs études ont montré qu'un air pur améliorait la capacité du cerveau et de l'organisme, dont au travail, avec par exemple :
Le but de l'hygiène du travail par rapport à l'air est de pouvoir disposer de données expérimentales rencontrées sur les lieux de travail, de façon que les normes, les prescriptions réglementaires correspondantes soient aptes à protéger, selon les connaissances scientifiques du jour, la santé du travailleur. Il est de plus en plus recommandé d'anticiper sur le changement climatique et de préparer de futurs lieux de travail moins sensibles au réchauffement, comme le recommande par exemple le conseil économique, social et environnemental régional (CESER) d'Île-de-France pour les futurs lycées de la région[6]. Un cas particulier est celui des bâtiments d'élevage où les animaux eux-mêmes peuvent souffrir d'une qualité de l'air dégradée (particules, ammoniac, etc.)[7]. RéglementationLa qualité de l'air est une notion complexe car multiparamétrique et variant selon le type d'environnement de travail (industrie, tertiaire, agricole, BTP, etc.). En fonction des substances possiblement présentes dans l'atmosphère du lieu de travail, on s'efforce peu à peu d'en prévoir les effets ; pour limiter, avec des marges de sécurité, les risques, en proposant des valeurs de concentration inférieures à des valeurs maximales déterminées. On introduit donc, pour diverses substances réglementées, des VLE (Valeurs Limites d'Exposition) :
Les réglementations sont complexes et variables selon les pays. Elles concernent des substances aussi variées que des biocontaminants (bactéries, virus, champignons, légionelles, etc.), et des polluants chimiques organiques ou inorganiques ; par exemple des solvants, des hydrocarbures, des aérosols, des brouillards (peintures), des métaux lourds, des fibres (bois, amiante, etc.), de la silice, des gaz divers (CO, CO2, NO, NO2, formaldéhyde). Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Bases de données
Liens externesSur le site du ministère de l'Écologie (France)
AutresBibliographie |