Le nom provient du nahuatlquetzalli, ce qui signifie « grande plume verte »[1]. Il est aussi présent dans le nom du dieu mexicain Quetzalcoatl, qui signifie « serpent à plumes » ou « serpent quetzal », dont il est une des formes.
Chaque année, à la fin de la nidification (construction du nid), l'oiseau perd ses plumes qui repousseront l'année suivante. La femelle n'a ni longue queue, ni poitrine rouge.
Le quetzal est un oiseau rare en captivité. On peut néanmoins en trouver au parc zoologique Miguel Álvarez del Toro(es) (ZOOMAT), à Tuxtla Gutiérrez, Chiapas, ainsi que dans le parc ornithologique privé « El nido », à Ixtapaluca, État de México, ce dernier ayant d’ailleurs réussi à effectuer une reproduction en captivité[2]. L’élevage des quetzals, notamment en raison de l’important usage de leurs plumes, remonte à l’époque précolombienne. Les oiseaux étaient transportés sur de longues distances jusqu’aux volières des métropoles[3].
Oiseau mythique des Mayas et des Aztèques
Pour les Mayas et les Aztèques, le quetzal était un oiseau sacré, dont les plumes étaient très prisées. Les élites mésoaméricaines se faisaient confectionner des panaches avec les plumes caudales dont les mâles sont pourvus. Elles voyaient dans cet oiseau la réincarnation de leur dieu, Quetzalcóatl pour les Aztèques, Kukulkan pour les Mayas[4].
Chez les Aztèques leur commerce comme celui des plumes d'ara étaient l'apanage des marchands Pochteca[5]
Le Quetzal resplendissant (Pharomachrus mocinno) est une espèce d'oiseau de la forêt tropicale — l'oiseau sacré des Mayas — et l'oiseau national du Guatemala. Il est d'ailleurs représenté sur les armoiries du pays. Le quetzal resplendissant cache son plumage d'émeraude et de rubis dans l'épaisseur de la forêt tropicale.
Quetzal : chanson interprétée dans les années 1970 par la chorale Les fils du Soleil.
La version 12.10 d'Ubuntu porte quant à elle le nom de Quantal Quetzal, soit le Quetzal quantique.
↑(en) Paul Haemig, Aztec Emperor Auitzotl and the Great-Tailed Grackle, vol. 10, , p. 13
↑Isabel Bueno, « Le quetzal, oiseau sacré de l'Amérique », Histoire & Civilisations, , p. 88
↑Karl Polanyi, (Préf : Michele Cangiani et Jérôme Maucourant), Commerce et marché dans les premiers empires ; sur la diversité des économies, Bord De L'Eau, La Bibliotheque Du Mauss, 2017.