Qui j'ose aimer
Qui j'ose aimer est un roman d'Hervé Bazin, publié en 1956. ÉcritureL'auteur indique avoir effectué son travail d'écriture entre et , entre ses villégiatures de Chelles, Quiberon et Carquefou. Bazin dédie son œuvre à Gérard Bauër. Résumé1951-1952, dans un hameau reculé en Loire-Atlantique, sur les bords de l'Erdre, à dix kilomètres de Nantes, entre La Chapelle et Carquefou. Deux propriétés que tout oppose se font face. D'un côté, La Fouve, de l'autre, La Glauquaie. La Fouve, c'est une maison matriarcale des Madiault où vivent Isa, Berthe, Nat et Maman, comme y ont vécu trois générations avant elles. Les hommes n'y ont jamais tenu bien longtemps. Et coup de théâtre, Maman se marie, en secondes noces, avec Maurice, alias Ténorino. Et si cette union apporte enfin un peu d'air aux finances de la Fouve, ces noces civiles sont très mal vues par la communauté, et Isabelle en souffre. En particulier, c'est la guerre ouverte entre Belle et Nat. Mais bientôt, Belle tombe malade ; et loin d'être la conséquence d'une grossesse, le docteur Mahorin parvient bientôt au diagnostic, un lupus. Dans ce contexte, Isa est perdue. Ne sachant trop quelle attitude prendre vis-à-vis de Maurice, d'abord très agressive. Petit à petit, Maurice arrive à l'amadouer. Il lui propose de venir l'aider à son étude, à Nantes. Et cet éloignement du sanctuaire de la Fouve semble affaiblir le caractère d'Isa, qui cède bientôt à ses avances. Après le décès de Belle, Maurice doit quitter la Fouve et Isa tombe enceinte à l'insu de Maurice. Après la naissance de la fille d'Isa, Isabelle, la Fouve redevient cette maison de femme qu'elle semble avoir toujours été. CadrePersonnages
AmbianceLe texte est bien ancré dans cette fin des années 1950 qui tient lieu de cadre au roman :
Le vocabulaire, par certaines tournures, ancre le récit dans le pays nantais, avec quelques éléments de décor complétant la simple toponymie, comme les exemplaires du Courrier de l'ouest qui servent à allumer le poêle. AnalyseÉditions
Adaptation
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