En 2013, IAM publie son septième album studio, ...IAM. Plusieurs déclarations révèlent que ce sera sûrement le dernier album du groupe. Cependant en , le label Def Jam France annonce qu'il prolonge le contrat d'IAM pour deux nouveaux albums[2].
L'album a été enregistré en partie en Thaïlande durant une période de 5 mois.
Le , le groupe annonce la sortie de l'album via son compte Twitter et dévoile la pochette[3].
Le , le groupe annonce que l'album est certifié disque d'or[4].
Éditions
L'album sort en CD, dont une édition limitée avec un second disque contenant les versions instrumentales. L'album est par ailleurs édité en vinyle, dont une édition limitée avec trois disques blancs[5].
Singles
Le , IAM dévoile le titre IAM 2017, single promotionnel de l'album en précisant : « Avant d’en dévoiler plus sur notre nouvel album Rêvolution, nous vous présentons le titre IAM 2017, titre inédit d’introduction disponible dès maintenant en digital ! Il sera disponible en vinyle le 20 janvier et dans la box collector ! »[6].
Le clip du premier singleMonnaie de singe est dévoilé le . Réalisé par Didier Deroin, il met en scène les membres du groupe dans une vidéo en noir et blanc. On retrouve également la présence de K-Rhyme Le Roi, Faf Larage ou encore Boss One du groupe 3e Œil. Le clip commence par la citation « Obtenir la liberté, c’est commencer par ne pas s’enclaver soi-même »[7]. Le groupe déclare que cette chanson parle de « la différence de crédit que la société, les médias et les réseaux sociaux accordent aux “bonnes” et aux “mauvaises” actions des citoyens issus des quartiers populaires. Surtout quand leur peau est sombre »[8].
Le clip du second single, Grands rêves, grandes boîtes, est publié le . Il est réalisé par Didier D. Daarwin et Akhenaton, qui avaient déjà collaboré pour le téléfilm Conte de la frustration (2010). Ce clip met en scène Alejandra Gutierrez, une athlète qui rêvait de remporter une médaille olympique mais après son échec s'est engagée dans l'armée[9]. Le groupe précise : « Dans un monde où garder les pieds sur terre est présenté comme un gage de réussite, défendre le rêve est essentiel. Ces songes, immatériels, ne peuvent être effleurés seulement si on s'en donne les moyens. Pour rêver grand, il faut de grandes boites pour les contenir »[10].
Critiques
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Dans sa critique dans Télérama, Erwan Perron écrit notamment « En dérogeant à la règle du « tout sample » pour enregistrer avec des musiciens, de vrais instruments, les IAM sortent de leur zone de confort. [...] On eût aimé qu'ils prennent autant de risques côté paroles et thèmes de chansons. Car à force de se poser en gardiens d'un hip-hop humaniste, nuancé, engagé mais pas dupe, et de rester optimistes malgré ces temps troublés, les Marseillais diluent sérieusement leur propos[11] ». Dans Le Parisien, on peut notamment lire « le groupe marseillais IAM revendique plus que jamais sa pratique d'un rap à l'ancienne, soigné dans sa production, toujours aussi engagé et positif dans ses textes »[12]. Dans la critique de Rolling Stone, on peut lire « Contraction de Rêve et Evolution, ce nouvel album de 19 titres (rien que ça !) proclame haut et fort le style du quintet : engagement et technique » ou encore « L’ensemble de l’album conserve cette production intemporelle, très étudiée et qui respecte les codes d’un rap des racines, sans partir dans les effets stylistiques actuels »[13].