Il subsiste encore aujourd'hui la ferme et la chapelle d’Altkirch (la vieille église), sur le ban du village disparu d'Oldingen (Uldingen en 1376) mentionné en 1150 comme appartenant à la seigneurie de Bitche, ce village aurait été détruit vers le XVIe siècle.
L'ancien village de Criegelsbach (1150 : Criegelbach, 1170 : Griegesbach) était situé sur la commune, détruit vers le XIVe siècle[2].
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Buttenbach, le ruisseau le Grentzbach, le ruisseau de Rahling, le ruisseau le Grosshardt et le ruisseau le Meisenbach[Carte 1].
Le Buttenbach, d'une longueur totale de 17,5 km, prend sa source dans la commune de Rohrbach-lès-Bitche et se jette dans l'Eichel à Lorentzen, après avoir traversé six communes[3].
Le Grentzbach, d'une longueur totale de 21,2 km, prend sa source dans la commune de Goetzenbruck et se jette dans l'Eichel à Waldhambach, après avoir traversé neuf communes[4].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Buttenbach et du ruisseau le Grentzbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 888 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berg », sur la commune de Berg à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Au , Rahling est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (56,6 %), prairies (36,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones urbanisées (3,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :
total des produits de fonctionnement : 532 000 €, soit 690 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 403 000 €, soit 523 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 508 000 €, soit 658 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 300 000 €, soit 390 € par habitant ;
endettement : 1 407 000 €, soit 1 824 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 13,32 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 29,02 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 67,80 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 060 €[20].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 725 habitants[Note 3], en évolution de −6,21 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population augmente considérablement jusqu'au milieu du XIXe siècle, passant de 919 habitants en 1801 à 1382 en 1851. Depuis le début du XXe siècle, elle est stationnaire et compte encore 793 habitants au recensement de 1999.
Construite à la hauteur de l'église, mais de l'autre côté de la rue d'Alsace, la maison de Jean Burgun et de son épouse Élisabeth Lampert est un vaste édifice de type semi-urbain élevé en 1796. Précédée de deux molosses en grès, la porte d'entrée est caractéristique de toute une série de portes rencontrées à Rahling mais aussi dans les villages voisins d'Etting, Gros-Réderching et Montbronn. Elle se veut à la fois une démonstration du savoir-faire de l'artisan et une présentation des différents domaines de son activité. La porte représente ainsi compas, équerre, brette, têtu, pic, ciseaux, laye et maillet servant à la fois au maçon, au tailleur de pierre et au sculpteur qu'il était.
Château mentionné en 1347[29],[30],[31], détruit en 1380 par le comte Jean II de Sarrewerden, passé en 1572 au duc de Lorraine, en ruines à la fin du XVIe siècle, le château est engagé en 1646 puis en 1647 aux gouverneurs de la place forte de Bitche et racheté par la commune de Rahling en 1989. Du château primitif, vraisemblablement du XIVe siècle, subsisteraient les façades postérieures et latérales, repercées au XVe siècle et XVIe siècle. Façade antérieure remontée au XVIe siècle. Tour d'escalier sur la façade antérieure construite en 1620 (date portée par un cartouche au droit de la porte piétonne) avec repercements partiels des façades. Marques de tâcheron.
L'église paroissiale, dédiée à saint Christophe, reconstruite XVIIIe siècle(porte de la sacristie datée 1739) et bénite en 1748. Elle a remplacé une église reconstruite en 1595 (date portée par une inscription déposée dans la tour dont il subsiste la base). Portail d'accès à la nef muré et percement d'une porte dans la tour en 1859. Tour clocher exhaussée de 1866 à 1868. Plafond peint signé M. Kling, 1935. Marques de tâcherons[33].
Orgue Johann Friedric Möller (1839) - Frédéric Haerpfer (1929)[34],[35].
Chapelle Saint-Wendelin dite Weiherkirche avec oratoire à la Vierge reconstruite au XVIIIe siècle, dernier vestige du village disparu de Weiher[36].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )