À l'ère du chronométrage manuel, les performances de Roger Bambuck, qui s'approchent des 10 s, font longtemps figure de références en France. À partir de l'utilisation du chronométrage électronique, le record de France du 100 m passe, chez les hommes, de 10 s 09 en 1986 à 9 s 92 en 2011, grâce aux performances de 5 athlètes. Chez les femmes, il est établi par 4 coureuses depuis 1976, se stabilisant à 10 s 73 en 1998.
Le record national masculin reste longtemps la propriété de Daniel Sangouma, dont les 10 s 02 ne sont pas battues entre 1990 et 2005. Le , Ronald Pognon remporte une course au meeting de Lausanne en 9 s 99, devenant alors le premier Français à passer sous les dix secondes.
En franchissant à son tour, le à Valence, la barre des 10 secondes avec un temps de 9 s 98 Christophe Lemaitre devient, depuis l'apparition du chronométrage électrique (en 1968), le 72e athlète au monde et le premier sprinteur blanc de l'histoire à descendre sous les 10 secondes sur 100 mètres. Le , lors du Meeting de Rieti, il améliore d'un centième de seconde son propre record de France avec 9 s 97 en finale après l'avoir égalé en série[1]. En 2011, il réalise 9 s 96 le au meeting de Montreuil puis 9 s 95 lors des Championnats d'Europe d'athlétisme par équipes, temps égalé lors du meeting Athletissima de Lausanne le . Puis le aux championnats de France d'athlétisme, il porte son record à 9 s 92.
Chez les femmes, Marie-José Pérec est la première Française à passer sous la barre des 11 secondes en réalisant 10 s 96 en 1991. Elle n'est battue que le par Christine Arron. La même année, elle améliore à trois reprises sa propre performance. Le , lors des Championnats d'Europe à Budapest, Arron court en 10 s 73, s'emparant également du record d'Europe.