René BaerRené Baer
René Baer, de son nom complet René-Salomon Baer, est un parolier et écrivain français[1], né le à Paris 9e arrondissement et mort le [2] à Saint-Germain-en-Laye[3]. BiographieNé le à Paris dans le 11e arrondissement, René Baer est rentier, comme Renée Durlacher qu'il épouse à Paris le . Elle se fait ensuite connaître comme compositrice sous le nom de Renée Baer. Le couple divorce le . René Baer a écrit pour le cinéma et la presse[précision nécessaire]. En 1936, il publie chez Albin Michel le roman Frédéric. L'auteur écrit également des chansons enfantines et des complaintes réalistes sous le nom de plume de « Vittonet ». Il a été chanté par Lucienne Boyer, Maurice Chevalier, et surtout Léo Ferré. C'est à Monaco qu'il rencontre ce dernier lorsque, réfugié dans la principauté où il s'est remarié le , il échappe à la persécution antisémite qui a conduit sa première femme à mourir assassinée à Auschwitz le [1]. À Léo Ferré cherchant à étoffer son jeune répertoire, Baer fournit plusieurs textes. Leur collaboration aboutit en 1943 à six (ou huit[4]) chansons : Le Banco du diable, Oubli, La Mauvaise Étoile, Le Carnaval de tous les jours (connu aussi sous le titre alternatif Le Petit Faune), La Chambre et La Chanson du scaphandrier[1]. Seul l'enregistrement des trois dernières nous est parvenu à ce jour[5]. René Baer est le grand-oncle de Pauline Baer, d'Édouard Baer et de Julien Baer[6]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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