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René Laporte

René Laporte
Description de cette image, également commentée ci-après
René Laporte en 1936
Alias
Jean Valence[1]
Naissance
Toulouse, France
Décès (à 48 ans)
Paris, France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français

Œuvres principales

René Laporte, né le [2] à Toulouse et mort le à Paris, est un écrivain, poète, et journaliste français, lauréat du prix Interallié en 1936.

Biographie

Le père de René Laporte est magistrat. Après des études au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse, il fait son droit à université Toulouse-I-Capitole, comme son ami André Cayatte qui reprendra sa revue, Les Cahiers libres créée en . Il travaille ensuite à La Revue de Paris comme secrétaire de rédaction avant de se consacrer à l'écriture de romans.

En 1927 il publie son premier roman aux Éditions Grasset & Fasquelle, Le Dîner chez Olga. De 1924 à 1934, il dirige les éditions des Cahiers libres à Toulouse puis Paris[3] en parallèle de la revue des éditions des Cahiers libres fondée avec Lucien-Henri Dumas. En 1934 il revend les éditions des Cahiers libres à Robert Denoël. En 1931, il se marie avec la fille d'un industriel et déménage à Paris au 40bis de la rue Boissière. En 1936, il est envoyé à Tunis et travaille comme chef de service de presse de la résidence général de France en Tunisie ; il est renvoyé en 1939. Il entre alors comme secrétaire de Jean Giraudoux au ministère de l'Information et se charge de la censure.

En durant la mobilisation générale, René Laporte est engagé comme secrétaire d'état-major puis est démobilisé en . Sous l’Occupation, réfugiés à Antibes, René Laporte et Léon Pierre-Quint poursuivent les publications des éditions Kra, frappées d’interdiction[4]. À Antibes, il s'installe au 3 place du Barri, voie désormais renommée rue René-Laporte. Les éditions Julliard publient ses romans en 1943 et il devient ami avec René Julliard. Durant cette période, il s'engage dans la Résistance intérieure française et il est chargé de surveiller la radio RMC, dirigée alors par la Wehrmacht. Après la Libération, il travaille de 1944 à comme inspecteur au Ministère de l'Information.

René Laporte meurt accidentellement le renversé par une voiture à Paris ; il décède durant la nuit à l'Hôpital Boucicaut d'un traumatisme crânien.

Le prix René-Laporte est un prix de poésie attribué de 1957 à 1964.

Œuvre

Littérature

Les deux derniers volumes annoncés ne semblent pas avoir parus.

  • 1954 : Rêves perdus, poèmes, éditions Seghers
  • 1954 : Poésie choisie, poèmes, éditions René Julliard posthume, précédé d'une Esquisse d'une description critique (et sentimentale) de René Laporte, poète par Claude Roy

Théâtre

Adaptation

Notes et références

  1. a et b Notice d'autorité de la BNF
  2. « René Laporte (1905-1954) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  3. Éditions des Cahiers Libres sur le site de l'éditeur Henri Thyssens.
  4. René Laporte sur le site de l'Institut mémoires de l'édition contemporaine (IMEC)
  5. E. Pesqué, « 1945 – Gérard Philipe, Prince Blanc du "Federigo" de René Laporte (1) », sur Gérard Philipe (1922-1959) : archives d'un art en mouvement (consulté le )

Liens externes

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