Rimatara
Rimatara est l'île la plus occidentale de l'archipel des Australes en Polynésie française. Celle-ci est le chef-lieu de la commune de Rimatara. GéographieRimatara est un atoll surélevé[2] de forme quasi circulaire, issu d'un plateau volcanique. Son lagon largement comblé en son centre par l'île est quasi inexistant, le récif étant très proche de la côte. La couronne récifale est coupée d'une seule passe. L'île ainsi formée, d'une superficie de 8,6 km2, est relativement peu élevée, le mont Uhau culminant à seulement 83 mètres. Elle est située à 640 km au sud-est de Tahiti. Rimatara possède trois villages : Amaru le chef-lieu de la commune de Rimatara, Anapoto et Mutuaura les chefs-lieux des deux communes associées homonymes. La langue qui y est parlée est une variante des langues australes, le reo rimatara. DémographieIl s'agit ici du classement des communes associées par rapport à leur population par année de recensement.
HistoireLa première mention de l'île est faite par le capitaine Samuel Pinder Henry en 1811. En 1821, deux missionnaires protestants établissent une mission sur l'île. Le dernier souverain de l'île de Rimatara, la reine Tamaeva V (en) (1830-1923), règne pleinement jusqu'en 1889, lorsque la République Française institue son protectorat sur l'île le , puis l'annexe à la Polynésie française en 1901, mettant fin au règne de la dynastie Tamaeva de Rimatara. CultureEn , vingt-sept perruches de Rimatara (nom sc. Vini kuhlii)[3] furent offertes par les habitants de Rimatara à ceux d'Atiu, dans les îles Cook, afin d'y être réintroduites. Cet oiseau prisé pour ses plumes rouges qui servait à Atiu à la confection des « pare kura » (coiffes d'Ariki) avait disparu de cette île il y a bien longtemps. Pour fêter cet événement, les gens d'Atiu reconnaissants ont composé pour l'occasion et comme le veut la tradition polynésienne, toute une série de chants et de danses rappelant les liens désormais indéfectibles entre Atiu et Rimatara[4],[5]. ÉconomieDepuis 2006, un petit aérodrome a été construit au nord de l'île, facilitant les échanges avec le reste de la Polynésie. Il accueille, en moyenne, environ 340 vols et 9 000 à 12 000 passagers par an, dont un tiers en transit[6]. Notes et références
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