Avec une superficie de 42 hectares, Riverie est la plus petite commune du Rhône en superficie et la 12e plus petite de France.
Géographie
Localisation
La commune est située à 710 m d’altitude. Elle est environ à 9 kilomètres au sud-ouest de Mornant et 9 kilomètres à l’est de Larajasse[1].
Riverie fait partie des monts du Lyonnais, situés sur la bordure orientale du Massif central.
La commune compte 6 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[2] : le Bourg, la Grande Combe, le Chatel, le Versieu, les Cotes, les Roches.
Géologie et relief
Situé sur un éperon rocheux culminant à 734 mètres (Mont Muzard) au-dessus du plateau de Mornant, Riverie est une commune rurale de montagne qui occupe une position stratégique dominant le plateau lyonnais face à la vallée du Rhône et au massif du Pilat[3]. Elle est à proximité de la ligne de partage des eaux Océan Atlantique - Méditerranée.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].
Hydrographie
Aucun cours d'eau ne traverse Riverie. Seul un bras du Petit Bozançon[5] (non répertorié par le Sandre) borde la commune au nord ouest[6].
Voies de communication et transports
Voies de communication
On accède à la commune par :
par la D 63, de Saint-Sorlin au nord est à 5,6 km ;
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 855,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Riverie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (45,5 %), zones urbanisées (44,3 %), prairies (10,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Guillaume de Roussillon, seigneur de Riverie est envoyé en Terre Sainte en 1275 par le roi Philippe III le Hardi. Il meurt dans cette expédition.
Riverie appartient ensuite aux ducs de Bourbon, comtes du Forez, puis à Claude Laurencin, un bourgeois de Lyon.
Du Moyen Âge à la Révolution
La famille Laurencin vend la baronnie en 1570, à Antoine Camus, échevin, trésorier de France en la Généralité de Lyon. Le château est assiégé et détruit après son ralliement à Henri de Bourbon, héritier du trône de France.
La baronnie est acquise en 1673 par les frères Bénéon, "marchands passementiers" à Saint-Symphorien-le-Château[Note 3], puis par leur neveu, Jean-Claude Grimod, secrétaire du Roi, en héritage[3].
En 1789, le baron de Riverie est François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon. Il émigre en Suisse en 1791.
Époque contemporaine
En 1802, Madame de Montherot, fille de François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon, devenue veuve, vend ses biens et le château est morcelé entre sept propriétaires.
La commune acquiert l'ensemble du corps central constituant le château entre 1880 et 1963.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 321 habitants[Note 4], en évolution de +3,88 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
le château construit à la fin du XIe siècle, abrite aujourd'hui la mairie, l'école publique, la bibliothèque, des logements et la salle des fêtes ;
le monument aux morts : il s'agit d'une croix implantée au cimetière et datant de la fin du XIXe siècle qui a été réutilisée par la commune après la Première Guerre mondiale pour honorer les morts de 14-18. À noter qu'une plaque commémorative se trouve également dans l'église du village[3].
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Il est peu probable qu'il s'agisse de l'ancienne commune d'Eure-et-Loir.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )