Né le dans le quartier de Buenos AiresVilla del Parque, ses parents — un prothésiste dentaire et une femme au foyer — souhaitent le baptiser « Tito », mais ne peuvent le faire en raison de l'interdiction[1]. Cependant, la vie lui donne une revanche et il est connu sous ce surnom pendant la plus grande partie de sa vie[1]. Dans son quartier natal, il grandit au milieu des livres et de la curiosité[2].
Dans les années 1950, il organise le Teatro Independiente à San Isidro, où il commence à jouer, mais se tourne rapidement vers l'écriture[3].
Il fait partie de la génération du « nouveau réalisme » qui émerge à la fin des années 1970 et qui se consolide au cours de la décennie suivante[4]. L'emblème de son œuvre est La nona — première au Teatro Lasalle en 1977 —, un personnage né d'une demande de la télévision[2]. Roberto Cossa fait partie d'un groupe puissant avec Carlos Somigliana, Ricardo Talesnik et Germán Rozenmacher : le quatuor écrit El avión negro, une satire politique sur le retour de Juan Domingo Perón, dont la première est jouée, entre autres, par Ulises Dumont et Oscar Viale[2].
Son œuvre est l'une des plus riches et prolifiques du théâtre contemporain, et il est une référence incontournable de la scène portena de la deuxième moitié du XXe siècle[5].
↑Isabelle Clerc, « Entretien avec Roberto Cossa », Caravelle. Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, no 80, , p. 249-260 (ISSN0008-0152, lire en ligne)