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Roland Pré

Roland Pré
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Roland Joannes Charles Louis PréVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

Roland Pré, né le à Renazé (Mayenne) et mort le à Ballainvilliers (Essonne) est un ingénieur civil des Mines, docteur en droit et résistant francais[1].

Biographie

Administrateur en Guinée de 1937 à 1939, il fut directeur de la Fédération nationale des bâtiments et des travaux publics de 1940 à 1942[2].

Gouverneur de première classe de la France d'outre-mer, directeur des affaires économiques et du plan au ministère de la France d'outre-mer, ancien président de la commission d'étude et de coordination des plans de modernisation et d'équipement des territoires d'outremer au commissariat général au plan, avait été gouverneur du Gabon, de la Guinée, de la Haute-Volta et de la Côte française des Somalis, nommé haut commissaire de la République au Cameroun en 1954[3], directeur du Bureau minier de la France d'outre-mer[4].

En poste au Cameroun, il a dissous l'Union des populations du Cameroun, le [5]. Pierre Messmer lui succéda en 1957 comme haut commissaire au Cameroun[6].

Rentré en France, il a présidé le BRGM de 1960 à 1964.

Il participa à la Résistance intérieure française au Bureau central de renseignements et d'action sous le pseudonyme d'Oronte[7],[8].

Il meurt en [9].

Publications

  • Le bilan du corporatisme : Italie, Autriche, Portugal, Allemagne, Librairie technique et économique, 1936
  • L'avenir de la Guinée française, Les Éditions guinéennes, 1951

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Mohamed Saliou Camara, Thomas O'Toole, Janice E. Baker, Historical Dictionary of Guinea, Scarecrow Press, 2013, p. 245 lire sur Google Livres
  3. « M. ROLAND PRÉ HAUT COMMISSAIRE AU CAMEROUN », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. « Le général de Gaulle visite les gisements de fer de Fort-Gouraud », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. Jean-Paul Messina, Jaap van Slageren, Histoire du christianisme au Cameroun, Karthala Éditions, 2005, p. 185 lire sur Google Livres
  6. Marc Michel, « Une décolonisation confisquée ? Perspectives sur la décolonisation du Cameroun sous tutelle de la France 1955-1960 », Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 86, n° 324-325, 1999, p. 236 [lire en ligne]
  7. François Bloch-Lainé, Claude Gruson, Hauts fonctionnaires sous l'Occupation, Odile Jacob, 1996, p. 172 lire sur Google Livres
  8. Raoul Nordling, Sauver Paris: mémoires du consul de Suède, 1905-1944, Éditions Complexe, 2002 lire sur Google Livres
  9. Afrique Asie, vol. 204 à 216, Société d'Éditions Afrique, Asie, Amérique Latine, 1980, p. 88 lire sur Google Livres

Voir aussi

Bibliographie

  • Richard A. Joseph, Le mouvement nationaliste au Cameroun: les origines sociales de l'UPC, Karthala Éditions, 1986, p. 257 lire sur Google Livres
  • Paul Pasteur, Être syndiqué(e) à l'ombre de la croix potencée : corporatisme, syndicalisme, résistance en Autriche, 1934-1938, Publications de l'Université de Rouen, 2002 lire sur Google Livres
  • Daniel Abwa, Commissaires et hauts-commissaires de la France au Cameroun (1916-1960), Presses universitaires de Yaoundé, 1998 lire sur Google Livres

Articles connexes

Liens externes

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