Il contient des comptes rendus de « luttes contre l'oppression et l'exploitation », des commentaires sur l'actualité internationale et nationale, des débats sur des questions d'importance pour la gauche et l'extrême gauche. Il ne contenait pas de publicité et dépendait uniquement de l'argent des abonnements et des cotisations de la LCR.
Historique
Le premier numéro de Rouge sort le , peu après les évènements de Mai 68.
Rouge devient un hebdomadaire par la suite, en raison de la candidature d'Alain Krivine à l'élection présidentielle de 1969. Henri Weber en devient le directeur de la publication le .
Il devient quotidien, sur huit pages, pendant la campagne présidentielle de 1974, avec l'aide de professionnels comme Hervé Hamon et Jean-Michel Helvig, et la contribution journalière d'une équipe de dessinateurs (Wiaz, Piotr et Pélous)[réf. nécessaire].
Quelques mois après cette expérience réussie, la Ligue communiste révolutionnaire décide de monter sa propre imprimerie dans le but de lancer son journal quotidien. Rotographie est ainsi créée fin 1975 et sur sa rotative, Rouge est quotidien du au vendredi . Mais, devenu une charge financière trop lourde pour cette organisation, Rouge redevient hebdomadaire jusqu'à la dissolution de la LCR, sauf durant les quelques jours du Forum social européen de Paris-Saint-Denis en 2003[réf. nécessaire].
Le paraît l'ultime numéro de Rouge (no 2286), arrêté à la suite de la dissolution de la LCR et de la fondation du Nouveau Parti anticapitaliste. Le nouvel hebdomadaire Tout est à nous ! prend sa suite un mois et demi plus tard. Il est renommé L'Anticapitaliste en [réf. souhaitée].
Notes et références
↑"Enquête sur Edwy Plenel, par Laurent HUBERSON, éditions du Cherche Midi, 2011 [1]