Halladay compte huit sélections au match des étoiles. Il remporte 203 victoires en carrière et au moment de prendre sa retraite après la saison 2013, il est le lanceur en activité qui comptait le plus grand nombre de matchs complets (67) et de blanchissages (20)[1].
Il est surnommé « Doc », en référence à Doc Holliday, une légende du Far West. Il doit son surnom au descripteur des matchs des Blue Jays de Toronto, Tom Cheek[2].
Carrière
Débuts
Lycéen, Roy Halladay joue au baseball et basket-ball pour la West High School à Arvada (Colorado). Il est sélectionné en équipe première All-Conference et All-State trois années et désigné MVP de l'État deux fois. En basket-ball, il est sélectionné une année en équipe deux All-State.
Blue Jays de Toronto
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Étonnamment pour un lanceur qui connaîtra autant de succès par la suite, Halladay établit en 2000 le record des ligues majeures pour la moyenne de points mérités la plus élevée en une saison pour un joueur ayant lancé au minimum 50 manches en une année[3]. Cette moyenne s'élève à 10,64 en 67 manches et deux tiers au monticule.
Saison 2001
Les choses changent rapidement, puisqu'en 2001 il abaisse sa moyenne de points mérités à seulement 3,16 en 105 manches et un tiers lancées pour les Blue Jays.
Saison 2002
En 2002, Halladay trouve sa place parmi les lanceurs les plus dominants du baseball. Il domine tous ses collègues des majeures pour le plus faible taux de coups de circuits accordés aux frappeurs adverses : seulement 0,4 par tranche de neuf manches lancées. Artilleur le plus utilisé de la Ligue américaine (239,1 manches lancées), il remporte 19 victoires contre sept défaites et présente la cinquième meilleure moyenne de points mérités de la ligue (2,93). À la mi-saison, il honore sa première sélection au match des étoiles.
Il fait ses débuts pour les Phillies lors du premier match de l'équipe en 2010, à Washington le 5 avril. Il n'accorde qu'un point aux Nationals et retire neuf frappeurs sur des prises en sept manches lancées pour mériter sa première victoire avec Philadelphie[7].
En 2010, il mène les majeures ex aequo avec 21 victoires. Il n'encaisse que 10 défaites sur ses 31 décisions avec Philadelphie. Il mène également les majeures pour les matchs complets (9), les jeux blancs (4), et le nombre de manches passées au monticules (250 manches et deux tiers lancées). Il affiche le plus faible ratio de buts-sur-balles alloués par tranches de neuf manches lancées (1,1) dans la Ligue nationale et le meilleur ratio de retraits sur des prises/buts-sur-balles (7,30) dans la Nationale. Sa moyenne de points mérités ne s'élève qu'à 2,44 (troisième meilleure de la Nationale) et ses 219 retraits sur des prises le placent deuxième de la Nationale derrière Tim Lincecum des Giants.
Le , à son premier départ en carrière dans les séries éliminatoires, il lance un match sans point ni coup sûr dans une victoire de 4-0 des Phillies sur les Reds de Cincinnati, à Philadelphie dans la première rencontre de la Série de division entre les deux clubs. Halladay passe à l'histoire en réussissant le deuxième match sans coup sûr seulement de l'histoire des séries éliminatoires, et le premier depuis le match parfait de Don Larsen en Série mondiale1956. Halladay passe d'ailleurs près du match parfait lui-même, car il n'affronte qu'un frappeur de plus que le minimum de 27, ayant accordé un but-sur-balles en cinquième manche. L'as des Phillies devient le cinquième artilleur de l'histoire à réussir deux parties sans coup sûr la même année[9] et le premier à réussir un match sans coup sûr en saison régulière et un autre en éliminatoires.
Il remporte 19 victoires contre six défaites avec les Phillies, meilleure équipe du baseball majeur lors de la saison 2011. Il mène une rotation complétée par Cliff Lee, Cole Hamels, Roy Oswalt et Vance Worley et considérée parmi les meilleures de l'histoire. Il affiche en 2011 la seconde meilleure moyenne de points mérités (2,35) derrière Clayton Kershaw (2,28) des Dodgers de Los Angeles et juste devant son coéquipier Hamels (2,40)[11]. Il est premier dans la Ligue nationale et deuxième dans les majeures derrière James Shields de Tampa Bay pour les matchs complets avec huit, et troisième dans la Nationale avec 220 retraits sur des prises derrière Kershaw et son coéquipier Lee[11]. Il mène une fois de plus les majeures avec 6,29 retraits sur des prises pour chaque but-sur-balles accordé. À la mi-saison, il est le lanceur partant de l'équipe de la Ligue nationale au match des étoiles, auquel il est invité pour la 8e fois de sa carrière. Mais Halladay concède cette fois le trophée Cy Young au jeune Kershaw des Dodgers à la fin de la saison. La vedette des Phillies prend la deuxième place du scrutin[12].
En Séries de divisions 2011 contre les Cardinals de Saint-Louis, Halladay est lanceur partant des Phillies dans les premier et dernier affrontements. Dans le match numéro 1, il accorde trois points en première manche mais se reprend de belle manière en retirant 21 adversaires de suite. Durant cette séquence, seulement une balle sort de l'avant-champ[13]. Il est le lanceur gagnant dans cette victoire des Phillies. Dans le dernier match, il donne un point en première après avoir été accueilli par deux coups sûrs de suite mais n'accorde aucun point jusqu'à sa sortie après huit manches. Il est toutefois le lanceur perdant puisque les Phillies perdent le match 1-0 et subissent une rapide élimination.
Saison 2012
Blessé à l'épaule droite, Halladay ne lance pas du 27 mai au [14].
Saison 2013
Roy Halladay annonce sa retraite sportive le . L'athlète de 36 ans signe un contrat spécial d'une journée avec les Blue Jays de Toronto afin de se retirer dans l'uniforme de cette équipe[15]. Halladay sera admissible à l'élection au Temple de la renommée du baseball en 2019.