Avant la réorganisation de 1859-1860, elle appartenait au 7e arrondissement, quartier Sainte-Avoie[1]. Elle est ensuite intégrée au 4e arrondissement, quartier Saint-Merri.
Origine du nom
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Maubué, en vieux français, signifiait mal-propre[1].
Cette rue, qui marquait la limite sud du Beau-Bourg, était urbanisée dès 1300. Elle n'apparait pas dans Le Dit des rues de Paris car, selon les frères Lazare, cette rue aurait été confondue avec la rue Simon-le-Franc. En 1357, il y est fait référence sous le nom de « rue de la Fontaine Maubuée ». De 1398 à 1533, les censiers de l'église Saint-Merri l’indiquent sous le nom de « la Baudroierie »[1].
La fontaine Maubuée est reconstruite en 1733. Elle se trouvait à l'angle nord avec la rue Saint-Martin (no 122)[2].
Une décision ministérielle du 13vendémiairean X (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 8 m. En vertu d'une ordonnance royale du 16 mai 1833, cette largeur a été portée à 10 m, les constructions du côté des numéros impairs étant soumises à un retranchement[1].
L'ensemble des maisons de l'ancienne rue Maubuée disparaissent finalement lors de la destruction de l'îlot insalubre no 1 en 1936. Le terrain est laissé vierge de construction et sert de parc de stationnement. Le tronçon de la rue Simon-Le-Franc à l'ouest de la rue Beaubourg, y compris l'ancienne rue Maubuée, est officiellement déclassé par arrêté du 13 août 1971[3] et le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou et la place Georges-Pompidou sont aménagés à cet emplacement[2] de 1972 à 1977.