Rue Saint-Étienne-des-Grès
La rue Saint-Étienne-des-Grès est une ancienne rue de Paris, aujourd'hui disparue, qui était située dans le quartier Saint-Jacques. SituationCette rue, qui commençait place du Panthéon et finissait rue Saint-Jacques, était située dans l'ancien 12e arrondissement de Paris[1]. Les numéros de la rue étaient rouges. Le dernier numéro impair était le no 11 et le dernier numéro pair était le no 16. Elle se continuait de l'autre côté de la rue Saint-Jacques par le passage des Jacobins, qui pris le nom de rue des Grès en 1799. Origine du nomCette rue menait à l'église Saint-Étienne-des-Grès. HistoriqueEn 1230, elle est désignée sous le nom de « rue par où l'on va de l'église Sainte-Geneviève à celle de Saint-Étienne » et, en 1243, elle est appelée « rue des Grès ». Dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris, daté des années 1280-1300, elle est citée sous la forme « rue Saint-Estienne ». Elle est citée sous le nom de « rue Saint Estienne des grez » dans un manuscrit de 1636. Au début de l'année 1849, un cas de hantise inexpliqué de type « poltergeist » se produisit rue des Grès.
— Gazette des Tribunaux, 2 février 1849, Camille Flammarion, Les Maisons hantées, Paris, Ernest Flammarion, 1923. En 1865, la rue Saint-Étienne-des-Grès et la rue des Grès sont réunies pour former la rue Cujas. Bâtiments remarquablesDans cette rue se trouvait le Café de la Jeune-France, recommandé « aux amateurs de bon goût » par la revue L’Art du XIXe siècle. Ce café était dirigé par M. Verluise, qui « pour la décoration simple et harmonieuse de son établissement a fait appel à un véritable artiste, M. Rouyer, sculpteur de mérite »[2]. Dans la littératureLa rue des Grès est citée dans La Peau de chagrin, de Balzac. Raphaël de Valentin raconte que, lorsqu'il était pauvre, c'est « à la fontaine Saint-Michel, au coin de la rue des Grès », qu'il allait chercher de l'eau. Elle également citée dans Les Misérables. Références
Bibliographie
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