Cette voie ouverte en 1865, par la Ville de Paris, sur les terrains provenant de l'ancien abattoir du Roule, prend sa dénomination actuelle par un décret du .
Il a existé — entre le boulevard Mazas (actuel boulevard Diderot) et la rue Traversière — une première rue Treilhard, déclarée d'utilité publique par une ordonnance royale du [1]. Elle a été dénommée par une autre ordonnance du 5 aout 1844[2]. Cette rue est supprimée en 1847 lors de la création de la rue de Lyon[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Nos 8-20 : marché Treilhard. Établi en 1875 sur l'emplacement de l'ancienne rue de Francfort, dans le quadrilatère délimité aujourd'hui par les rues Treilhard, Mollien, Maleville et Corvetto. Il a été diminué en 1906 par l'installation du garage d'automobiles dit de Messine[4].
Nos 26-28 : hôtel particulier de la seconde moitié du XIXe siècle de style néo-Renaissance avec un grand fronton brisé, dont l’entrée est mise en valeur par une élégante marquise montée sur des colonnettes en fonte[5].
Habitants célèbres
Laure Hayman (1851-1940), sculptrice, salonnière et demi-mondaine, a donné naissance à son premier enfant à son domicile du no 5 en 1869[6].
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Ordonnance royale du 17 décembre 1840 », p. 171.
↑Ibid., « Ordonnance royale du 5 août 1844 », p. 191.
↑Ibid., « Ordonnance royale du 27 novembre 1847 », p. 232.