En , le Bureau de la Ville passa un traité avec deux entrepreneurs, Charles Frogier et Louis le Barbier, qui s'étaient engagés à combler les anciens fossés des remparts où l'eau croupissait et à détruire les anciens murs pour bâtir sur leur emplacement de nouveaux quartiers. En conséquence, le propriétaire Gilbert Anglade, qui avait acquis en 1628 un terrain situé près du champ de la Voirie l'Évêque et sur la ruelle du Chemin-Gilbert, un petit vignoble avec courtille et « maison de bouteille », fut exproprié de son terrain, sur lequel devaient être complétées du côté nord, les rues Sainte-Anne et des Moulins qui se poursuivaient parallèlement le long de la butte.
On donna dès cette époque le nom de « rue d'Anglade » à la voie servant de trait d'union aux rues Sainte-Anne et des Moulins.
Une décision ministérielle, du 3 nivôsean X (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 8 mètres. Cette largeur est porté à 10 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du .
Par décret impérial du la rue d'Anglade est supprimée et absorbée lors des réaménagements du quartier, percement de l'avenue de l'Opéra et prolongement des rues de l'Échelle et Sainte-Anne en 1866.