Son nom fait référence à un lieu-dit indiquant des « terrains boueux qui abritent souvent le repaire des sangliers[2] ». On nommait autrefois bouches, bauge ou boge, du latin bugi, une réunion de petits marais.
Une bauche est aussi un enduit, fait de paille et de terre, sur les murs[3].
Historique
Cette voie, initialement le « sentier des Bauches », était située dans l'ancienne commune de Passy. Élargie, elle est devenue en 1856 la rue des Bauches[1],[5]. Elle est rattachée à la voirie parisienne par un décret du .
En 1951, il est envisagé lors d’un conseil municipal d’acheter et d’exproprier « l’ensemble de l’îlot insalubre » constitué par les nos 1, 3, 5 et 7 pour agrandir l’école située juste à côté[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
À partir de la fin du XVIIe siècle, le curé de Pacy possède au bout du chemin un vignoble d'un arpent[7].
No 4 : en 1904 on trouve à cette adresse le siège de l’Œuvre internationale catholique de protection de la jeune fille[9].
Nos 7 à 13 : petites maisons en retrait qui témoignent de l’ancien Passy[10].
No 7 : ancien hôtel Meyer[11], hôtel particulier construit en 1892 par l’architecte Félix-Théodore Paumier[10]. En 1894, deux ans après sa construction, il est à louer et est décrit de la façon suivante : « grand et petit salons, salle à manger, cuisine, six grandes chambres, deux lavabos, deux cabinets, parterre et jardin, calorifère, eau et gaz »[12]. En 1925, on y trouve une pension de famille[13]. En 1951, considéré comme insalubre, comme les constructions voisines, son expropriation est envisagée pour agrandir l'école de la rue[6].
No 15 : école élémentaire publique des Bauches ; anciennement école de garçons, l'école de filles étant rue Gustave-Zédé, dans le même complexe scolaire aujourd'hui mixte. De nombreuses personnalités y ont fait leurs études.
No 16 : annexe contemporaine de l'école élémentaire publique.
Plaque au no 7 bis.
Au croisement de la rue Gustave-Zédé : école élémentaire au no 15 (à gauche).