Le surnom de Richard à la Béquille vient d’un accident que Ryckaert Aertsz a subi enfant : à la suite d’une brûlure il est amputé de la jambe[2].
Ses talents de peintre apparaissant tôt, il est placé comme apprenti chez Jan Mostaert, lui-même élève de Jacob Van Haarlem. Il peint des volets de retablestriptyques.
En 1520 il est admis à l'Académie d'Anvers[3]. L'essentiel de ses peintures est alors de peindre des nus dans les œuvres d'autres artistes.
Références
↑ Si Aertsz est peint en saint Luc (1556), l’autre personnage serait Floris lui-même cf. Pol de Mont Maîtres anciens, Musée royal des beaux-arts d’Anvers, 1911 ed. Jan Boucherij, 398 p.
↑Karl Van ManderLe livre des peintres 1604, Haarlem, traduit en 1884-1885, par Henri Hymans, republié avec introduction et notes de Véronique Gerard Powel par Klincksieck en 2017.
↑M.P de la Ferté, Extrait des différens ouvrages publiés sur la vie des peintres. Tome 2, Paris, Ruault, , p. 406