Révolte des Masques ArmésLa Révolte des Masques armés a eu lieu dans les années 1782 et 1783, à la limite du Gard et de l'Ardèche. Ces événements ne relèvent ni du banditisme, ni de la révolte de masse mais plutôt d'une fronde diffuse. Jean Régnè, archiviste de l'Ardèche au début du XXe siècle, reprend dans sa brochure différentes sources : une relation des événements par Marius Tallon, bourgeois des Vans, et la version du comte de Dampmartin, chargé du maintien de l'ordre. ContexteUn mécontentement persiste contre les procureurs, les magistrats et les notaires. Un rapprochement peut être fait avec des événements survenus en 1735 à Joyeuse, où une troupe d'hommes en armes également masqués avaient dévalisé un receveur des impôts[1]. FaitsIls sont survenus dans la région comprise entre Saint-Ambroix et Les Vans, et jusqu'à Lablachère. Des hommes masqués ou barbouillés de suie, revêtus de chemises par-dessus leurs habits, investissent l'habitation d'un homme de loi, dispersent ou brûlent ses papiers, prennent quelques biens[2].
ÉpilogueLa troupe intervient envoyée par le comte de Périgord, commandant pour le Languedoc, qui siège à Montpellier[4], sous les ordres M. de Dampmartin, l'arrestation des meneurs, leur jugement à Villeneuve-de-Berg et trois exécutions place de la Grave aux Vans remettent les choses en ordre. Le roi amnistie les coupables survivants en 1784. Cependant dans les années suivantes et pendant la Révolution, certains actes de banditisme ont pu être attribués à d'anciens membres de cette bande. Albin Mazon fait état d'une véritable chouannerie dans la région de Largentière Bibliographie
Notes et références
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