La commune de Saint-Martin comprend le village de Saint-Martin avec le hameau du Jordil, ainsi que les anciennes communes de Besencens et Fiaugères depuis 2004[3].
Le territoire de Saint-Martin s'étend sur 9,79 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 6,2 % de sa superficie, les surfaces agricoles 76,6 %, les surfaces boisées 16,5 % et les surfaces improductives 0,5 %[4].
Le site est occupé dès l'âge du bronze. Au Moyen Age, Saint-Martin appartint aux seigneurs d'Oron, de Rue et d'Illens. Fribourg acquert Saint-Martin en deux étapes : lors de la conquête du Pays de Vaud en 1536 et après la faillite du comte Michel de Gruyère en 1555. Incorporé au bailliage, puis à la préfecture de Rue, Saint-Martin passe au district de la Veveyse en 1848. Une école est attestée en 1716, et l'église Saint-Martin est reconstruite dans le style néogothique en 1859[3].
Les mines de lignite, exploitées au XIXe siècle, sont rouvertes durant les deux guerres mondiales[6]. Une chapelle, dédiée à Nicolas de Flue, est édifiée au Jordil en 1949. Saint-Martin, tout en ayant conservé une activité agricole et artisanale, s'est transformée en commune résidentielle dans les années 1990[3].
Saint-Martin compte 1 021 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 104 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 9,2 % (canton : 15,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Saint-Martin entre 1850 et 2020[8],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 35,1 %, similaire à la valeur cantonale (35,2 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 22,4 %, alors qu'il est de 22 % au niveau cantonal[9].
La même année, la commune compte 517 hommes pour 509 femmes, soit un taux de 50,6 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,7 %)[9].