Savonnières était un palais carolingien important[2].
Le père Benoît Picart en parle ainsi dans son histoire du diocèse de Toul en 1707 [3]:
«.SAVONIERES En latin Saponaria à une lieue de la ville de Toul , eſt mis par l’auteur de la diplomatique entre les maiſons roïalles , & le terrain , où le palais fut bâti , s’apelle encore aujourd’hui la fâle. On y voit plus qu’une petite égliſe ſous l’invocation de S. Michel archange, laquelle étoit la paroiſſe de S. Germain ſur Meuſe. Il s’eſt tenu à Savonières deux conciles, l’un en 859. & l’autre en 862...»
Situation
Saponariae[4], sous les romains, était situé à deux kilomètres au Sud-Ouest de Foug, dans l'actuel département de Meurthe-et-Moselle.
La rue de Foug qui mène à la Savonnières s'appelle "rue de Saint-Germain", ce qui témoigne de l'existence passée d'une liaison directe entre les deux villages, via Savonnières.
La ferme de Savonnières se trouve dans une très large vallée qui est l'ancienne vallée de la Moselle laquelle se jetait autrefois dans la Meuse, avant de modifier son cours, au début de l'ère quaternaire, pour se diriger vers la Meurthe. Il en subsiste une zone marécageuse, dénommée Val de l'Asne-Vallée de l'Ingressin, à l'emplacement de l'ancien lit de la rivière, où coule aujourd'hui le ruisseau Ingressin.
↑Abel Liéger (†) et Michel Hachet (†), « Savonnière, près de Foug ((Meurthe-et-Moselle) Villa gallo-romaine et mérovingienne, Villa Regia carolingienne », Études touloises, Toul, Cercle d'études locales du Toulois (CELT), no 133, , p. 15-22 (ISSN0395-238X, lire en ligne)