Une légende locale prétend que Jésus de Nazareth se serait rendu une première fois au Japon à l’âge de 21 ans (période de sa vie cachée) pour y étudier la religion japonaise auprès d’un grand maître du mont Fuji puis se serait réfugié à Shingō, au moment de sa condamnation par Ponce Pilate. Il y aurait vécu comme riziculteur, se serait marié avec une femme de la région qui lui aurait donné trois filles, aurait pris le nom local de Daitenku Taro Jurai avant de mourir à l’âge de 106 ans (ou 118 ans selon d'autres versions). Dans la forêt de pins du village se trouvent deux monticules : le premier abriterait la tombe du Christ et le second des reliques chrétiennes (mèche de sa mère Marie, oreille de son frère cadet Isukiri qui s'était sacrifié à sa place sur la croix)[1].
À proximité se trouve un petit musée qui expose des photographies de « descendants » locaux du Christ, d'objets suggérant une connexion entre le village et la Judée, ainsi qu'un document présenté comme le testament du Christ, écrit en japonais, expliquant qu'après avoir échappé à la crucifixion, Jésus a changé son nom et épousé une femme du village qui lui a donné trois filles[2].
Notes et références
↑Maurice Cohen, Jésus, une affaire, Pensée Universelle, , p. 56.