Les Ottomans subissent de lourdes pertes et sont gravement affaiblis
La coalition des chrétiens crée la Sainte Ligue sous la direction du pape Innocent XI pour repousser davantage les Ottomans
Début du déclin de l'Empire Ottoman
Changements territoriaux
Les Ottomans ne parviennent pas à prendre Vienne, plus tard les forces de la coalition envahissent les territoires de Hongrie et des Balkans sous domination ottomane
11 000 soldats + 5 000 volontaires 312 canons mais seulement 141 opérationnels
(force le 10 septembre 1683)
Force de secours :
65 000 soldats avec 165 à 200 canons
18 500 Autrichiens
28 500 Allemands
18 000 Polonais
Selon Podhorodecki :
47 000 Allemands et Autrichiens avec quelque 112 canons
27 000 Polonais avec 28 canons
Total:
90 000 mais certains laissés pour garder les ponts près de Tulln et les camps, plus 2 000 cavaliers impériaux (non inclus ci-dessus) laissés derrière le Danube
120 000 à 65 000 soldats pendant 60 jours de siège avec environ 60 canons
90 000 à 40 000 soldats pendant 60 jours de siège
150 000 au 10 septembre 1683, contre 170 000 au début de la campagne, selon les documents sur l'ordre de bataille trouvés dans la tente de Kara Mustafa.
Environ 150 canons
Pertes
Nombre total de victimes :
16 500 à 20 000
Pertes pendant le siège : 12 000
Pertes pendant la bataille : environ 4 500
3 500 morts ou blessés (1 300 Polonais)
Nombre total de victimes :
~66 000 à 79 000
Pertes pendant le siège : 48 544 tués, 25 % de désertion et nombre inconnu de décès dus à des maladies
La ville, fortifiée par l'ingénieur Georg Rimpler(en) et commandée par le comte Ernst-Rüdiger von Starhemberg, résista à plusieurs semaines de siège, qui fut levé à la suite de la bataille du Kahlenberg alors que la dernière ligne de défense de la ville était déjà directement menacée.
L'attaque ottomane se concentra sur les bastions Burg et Löbel, et le ravelin situé entre ceux-ci. Ces ouvrages furent en partie détruits et occupés par les Turcs, et la courtine minée plusieurs fois. Les dernières attaques ottomanes furent cependant repoussées avant que la courtine ne fût totalement détruite. L'arrivée, le , de Jean III Sobieski avec ses troupes polonaises de 81 000 hommes permet d'enfoncer les lignes turques fortes de 130 000 hommes. La bataille du Kahlenberg met fin au siège et sauve la ville.
C'est pendant le siège de la ville qu'y mourut le compositeur et organiste de l'Empereur, Alessandro Poglietti.
L'échec du siège de Vienne mettra fin aux ambitions ottomanes en Europe occidentale. De plus, la déroute de l'armée ottomane permit aux Autrichiens la conquête de la Hongrie et de la Transylvanie[1].
Dans l'art et la littérature
Littérature
Le siège est raconté dans Les Européens, pièce du dramaturge anglais Howard Barker.
Musique
Le groupe Sabaton parle de l'arrivée des Polonais pendant le siège de la ville dans sa chanson : Winged Hussars.