Huang se fait connaître en révélant plusieurs cas de harcèlement sexuel en Chine. En , elle lance un compte public WeChat appelé ATSH (Anti-Sexual Harassment) pour mener des enquêtes nationales en ligne sur le harcèlement sexuel dans le milieu du travail, partager ses conclusions et publier des essais sur des histoires de femmes et d'autres questions de droits humains[2],[1]. Ainsi elle fait le relai avec le mouvement #Metoo lancé aux États-Unis.
Elle répond à des interviews de médias étrangers sur ce sujet et reçoit de nombreux soutiens de femmes chinoises.
Huang Xueqin publie aussi des commentaires sur la politique chinoise lors de l'abrogation de la limite de deux mandats présidentiels de cinq ans permettant à Xi Jinping, à la tête de l'État depuis 2013, de pouvoir se maintenir après 2023. Son compte WeChat est fermé par l'entreprise en 2018[3].
Manifestations de Hong Kong et arrestation
En , elle participe aux manifestations de Hong Kong, à la fois comme manifestante et comme reporter. À son retour en Chine continentale en juillet, ses papiers lui sont confisqués, avec interdiction de sortir de Chine continentale (alors qu'elle devait suivre des études de droit à Hong Kong à partir de septembre)[4]. Huang est incarcérée le pour avoir « attisé des querelles et provoqué des troubles(en) ». La presse en fait écho à partir du [5],[6],[7]. L'association Reporters sans frontières publie une demande de libération le [8].
Condamnation
Huang Xueqin est condamnée le 14 juin 2024 à cinq ans de prison pour « incitation à la subversion de l'État »[9], ainsi qu'à quatre ans de privation de ses droits civiques et une amende de 100 000 yuans[10]. Cette condamnation est liée par la presse à son militantisme féministe[10].