Souffrance fœtaleSouffrance fœtale
La souffrance fœtale n'est pas, comme le laisse croire l'expression, une douleur du fœtus mais une diminution de son oxygénation ou hypoxie fœtale. L'évaluation de l'oxygénation fœtale est différente au cours de la grossesse et de l'accouchement. L'existence d'une hypoxie est faite en évaluant l'équilibre acido-basique lors du travail et/ou à la naissance. Durant la grossesse, l'hypoxie fœtale est le plus souvent chronique, et évolue sur plusieurs semaines ou mois. L'appréciation de la gravité de cet état repose sur un certain nombre d'examens médicaux :
La constatation d'une souffrance fœtale chronique, particulièrement si elle s'aggrave, peut indiquer l'arrêt de la grossesse, au prix quelquefois d'une prématurité. Durant l'accouchement, la souffrance fœtale chronique passe au second plan. C'est le risque ou la survenue d'une hypoxie aiguë, mettant en danger la vie de l'enfant dans les minutes qui suivent, qui monopolise l'attention des sages femmes et obstétriciens. Le diagnostic de souffrance fœtale aiguë se fait sur divers éléments de surveillance :
La constatation d'une souffrance fœtale aiguë en cours d'accouchement indique l'intervention césarienne si la naissance par les voies naturelles n'est pas possible dans les minutes qui suivent. Actuellement et depuis 2005 le collège américain de gynécologie obstétrique recommande de remplacer le terme de souffrance fœtale aiguë par l’expression état fœtal non rassurant[1]. Notes et références
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