Le square a peut-être été nommé du nom de deux importants entrepreneurs du quartier, les frères Emmanuel et Jean-Baptiste Saint-Louis[1]. Il se peut aussi que le toponyme actuel provienne du quartier où le square est situé et qui tire son nom du faubourg, qui tient le sien du coteau Saint-Louis (citadelle) dans la vieille ville[2].
Historique
Le , la Ville de Montréal acquiert le terrain et y aménage un réservoir d'eau pour son système d'aqueduc. Il est nommé d'abord « square Saint-Jean-Baptiste » lors de son inauguration en juin 1851.
Devenu désuet par suite de la construction du réservoir McTavish en 1856, il est utilisé jusqu'en 1879 pour devenir l'année suivante un parc public. On démolit le réservoir pour construire un vaste bassin et une fontaine avec des promenades tout autour.
Présentation
Aujourd'hui, les alentours ainsi que les rues environnantes du square Saint-Louis ont gardé leurs charmes architecturaux de l'époque victorienne. De nombreux touristes viennent visiter ces lieux aux maisons colorées situées sur la rue du Square-Saint-Louis. Non loin de là, sur l'avenue Laval, de nombreuses maisons d'architecture victorienne ont pignons sur le square.
À l'époque, l'élite de la bourgeoisie de la société canadienne-française y résidait.
Le square Saint-Louis est un des grands squares victoriens de Montréal. On observe dans son environnement des maisons et logements ouvriers de la première période de développement, des maisons bourgeoises et d’importants bâtiments institutionnels.
À la suite de la démolition de l'école protestante d'Aberdeen sur la rue Saint-Denis[3], la construction en 1976 de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec est condamné, et reçoit le premier prix Citron de la Société d'architecture de Montréal, devenue par la suite Héritage Montréal, pour sa pire conception[4],[5]. Le bâtiment subit une rénovation primée en 2004 par les architectes Lapointe Magne et Ædifica[6],[7].