Stéphane Spira, né en 1966, est un saxophoniste de jazz français.
Biographie
Stéphane Spira fréquente le conservatoire du 18e arrondissement à Paris dès l'âge de six ans[1]. Il découvre le jazz à dix-sept ans dans un club bordelais et choisit d'apprendre le saxophone en autodidacte vers l'âge de vingt ans.
Après un cycle en maths spé et des études d’ingénieur à Paris, où il fréquente les clubs de jazz, Stéphane Spira s’expatrie au début des années 1990 à Riyad en Arabie saoudite où il obtient un contrat d'électronicien technico-commercial. Il continue pendant son temps libre à étudier l'harmonie et le solfège en autodidacte, et joue avec des musiciens arabes[1].
En 1994, il reçoit le premier prix d'arrangement et de composition lors du Gaume Jazz Festival en Belgique[1].
De retour en France fin 1995, il décide d'abandonner son métier pour devenir musicien de jazz. Il commence à se produire sur scène au Bistrot d'Eustache, un "concert-restaurant" du quartier des Halles à Paris[2], et au Petit Opportun où il rencontre entre autres Bernard Rabaud (le vibraphoniste et patron du club), et les pianistes Michel Graillier et Giovanni Mirabassi[2]. En 1996 il crée son premier quartet avec le guitariste Jean-Luc Roumier. Il continue pendant plusieurs années à fréquenter les clubs parisiens où il se forme et progresse au gré de ses rencontres. Il se lance également dans la composition[3].
Stéphane Spira enregistre en 2006 un premier disque de ses compositions en quartet, First Page (Bee Jazz)[4].
Affecté par la mort de son père en [5], Stéphane Spira commence à composer son prochain album (Spirabassi), en son hommage, où il joue en duo avec Giovanni Mirabassi[2].
Stéphane Spira s'installe à New York à partir de . Il enregistre à Paris son troisième album en hommage à Antônio Carlos Jobim, Round About Jobim, arrangé et accompagné par Lionel Belmondo et son ensemble Hymne au Soleil[2]. Il y expose une rencontre entre le jazz et les musiques classiques dont s'inspirait Jobim.