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Le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP) est une association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie française du disque phonographique depuis 1922. Son siège se situe 14 boulevard du Général Leclerc à Neuilly-sur-Seine.
Historique
Fondée le [1] par Albert Bernard (statuts déposés à la préfecture de la Seine le ) et située à l'origine au 1 rue de Courcelles à Paris 8e, la Chambre syndicale de l’industrie et du commerce français des machines parlantes devient :
Chambre syndicale de l'édition, de la production, de l'industrie et du commerce phonographiques (1942)[2].
Syndicat général de la machine parlante ()
Syndicat national de l’industrie et du commerce phonographiques - SNICOP - (10 mars 1958)
Syndicat national des industries et des commerces de publications sonores et audiovisuelles - SNICOP - (12 mars 1970)
Syndicat national de l’édition phonographique et audiovisuelle - SNEPA - ()
Syndicat national de l’édition phonographique - SNEP - (12 janvier 1982)
Distributeurs exclusifs de phonogrammes, producteurs distributeurs et éditeurs exclusifs de vidéomusiques.
Classements et certification (2014)
Classements
En 1970, le Centre d'Information et de Documentation du Disque (CIDD), rattaché au SNICOP puis au SNEPA, fait paraître le premier Hit-Parade National du Disque (HPND) en collaboration avec les membres du syndicat et les disquaires[6]. Plusieurs classements des meilleures ventes sont alors proposés pour les 45T. et les 33T.: "variétés 45 T. langue française", variétés 45 T. langue étrangère", "variétés 30 cm", "variétés 45 cm", "classique", "musique symphonique 30 cm", "jazz"... A dater du 1er janvier 1976, le Hit-Parade a été confié au Groupement d’intérêt économique de l’édition phonographique et audiovisuelle (Gieepa)[7].
Depuis 1984, le SNEP recense les ventes d’albums et de singles et établit des classements à partir de ces données. Jusqu'en 2012, les singles étaient classé au sein du Top 50 qui comptabilisait uniquement les ventes physiques. À cause de la chute des ventes de CD, ce classement a été remplacé par le Top Singles actuel, de 200 places, qui combine ventes physiques et digitales[8]. Le Top Albums aura un changement similaire. À partir de 2016, le SNEP intègre le streaming à ses classements[9]. En 2018, le SNEP limite la prise en compte des écoutes en streaming à la consommation des abonnements payants[10].
De 1994 à 2020, les classements sont réalisés pour le compte du SNEP par l'institut allemand GfK Entertainment. Depuis 2021, c'est la société britannique Official Charts Company qui est le fournisseur des classements musicaux français[11].
Les classements porte sur les périodes de vente (du vendredi au jeudi inclus) de la semaine précédant la publication. Le SNEP publie chaque semaine les classements suivantes :
Le SNEP assure la certification or, platine ou diamant des ventes physiques de disques singles, des albums et des clips musicaux en France. Le seuil actuel de certification attribué à un disque (single, album) ou à une vidéo est détaillé ci-dessous[12] :
↑Kaiser Marc, « The Record Industry in the 1960-1970’s. The Forgotten Story of French Popular Music », dans Gérôme Guibert, Made in France. Studies in French Popular music, Londres, New York, Routledge, (ISBN9781138793040, lire en ligne)