Le Sinaï a cessé d'être occupé en 1979, quelques enclaves de Cisjordanie après 1993, le Sud-Liban en 2000, et la bande de Gaza en 2005. En revanche les territoires palestiniens restent très majoritairement occupés, incluant Jérusalem-Est, de même que le plateau de Golan et quelques territoires libanais.
Le Golan est un plateau montagneux situé en Syrie. Occupé par Israël depuis 1967, ce territoire est ensuite annexé unilatéralement par le gouvernement israélien à la suite de la loi votée par les députés israéliens (63 voix pour sur 120) le 14 décembre 1981.
Extension de l'occupation en décembre 2024
Le , avant même la chute du régime de Bachar el-Assad, l'armée israélienne se déploie dans un partie supplémentaire du Golan, la zone tampon, située entre la partie occupée par l’Etat hébreu et le territoire syrien[6],[7]. Mise en place en 1974, sont déployés sur place un millier de soldats appartenant à la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod)[6]. Selon l’ONU, la présence de l’armée israélienne dans la zone tampon du Golan est une « violation » de l’accord de 1974[8].
Le , à l’occasion de sa première conférence de presse depuis trois mois, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou déclare que la partie du plateau du Golan syrien annexée appartient à Israël « pour l’éternité »[8]. Puis, le , son gouvernement approuve un projet visant à doubler la population des colons juifs dans la partie du Golan syrien annexée par Israël. Actuellement, environ 30 000 citoyens israéliens vivent dans 34 localités du Golan annexé, auxquels s'ajoutent 23 000 druzes se revendiquant pour la plupart syriens[9].
En 2000, le retrait israélien du Sud-Liban, occupé depuis l'invasion de 1982, n'est pas considéré comme complet par le Hezbollah et le gouvernement libanais. Les territoires dont la libération est réclamée sont les fermes de Chebaa et les village de Ghajar et Kfarchouba[10],[11].
Ce territoire est gouvernée par le Hamas depuis sa victoire aux élections palestiniennes de 2006 puis au conflit intra-palestinien l'opposant au Fatah en 2007. La bande de Gaza est depuis soumise à un blocus de la part d'Israël et de l'Égypte.
La fin de l'occupation n'est pas considérée comme totale par les observateurs internationaux dans la mesure où Israël continue d'exercer un contrôle sur la bande de Gaza, notamment sur le registre d’état civil, les eaux territoriales, l'espace aérien, et les frontières terrestres du Nord et de l'Est de la bande de Gaza[13].
↑Voir Résolution 242, § 1.b : « respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, à l'abri de menaces ou d'actes de violence ». — Le texte anglais, qui seul fait foi, évoque la restitution « de territoires occupés » et non « des territoires occupés » (« Withdrawal of Israeli armed forces from territories occupied in the recent conflict » : art. 1 (i), lire en ligne).
↑« En Israël, la contestation de la réforme de la justice rejoint la critique des violences commises par des colons à Huwara », Le Monde.fr, (lire en ligne)